Sujet: clemence :: everything you touch surely dies Ven 21 Juin - 14:27
clemence nash
ft. gillian zinser
identité
nom • Nash. prénom • Clemence. âge • 24 ans. ville de naissance • la nouvelle-orléans. statut social • célibataire. orientation sexuelle • hétérosexuelle. métier/étude • barmaid. classe sociale • pauvre. ta petite particularité • se réfugie sur la tombe de sa soeur quand ça ne va vraiment pas bien. groupe • tremé. caractère • gentille - déterminé - autonome - débrouillarde - généreuse - franche - rancunière - forte - possessive - mystérieuse.
mon histoire
« Comment on va faire maintenant ? » l’irrémédiable question à laquelle mes parents ont toujours été confronter. Comment vont-ils faire maintenant ? Une petite fille âgée de deux ans, une autre qui n’a que trois jours et toujours aussi peu d’argent. Je ne suis pas née dans la famille la plus riche du monde, au contraire j’aurais plutôt tendance à dire que je suis née dans l’une des plus pauvres. Un père musicien, bien évidemment pas le grand musicien que vous entendez partout à la radio, non. Mon père c’est plutôt ce type mal fringué avec sa barbe de cinq jours au coin d’une rue de la Nouvelle-Orléans... on connaît mieux comme carrière. Néanmoins le peu d’argent qu’il récolte va inévitablement à sa famille. Une famille qui vient de s’agrandir avec ma venue au monde. Il avait déjà du mal à nourrir sa femme et sa petite Katrina alors vous vous doutez bien qu’il ne profitait pas à fond de ma naissance. Il était plutôt tracassé. « On va s’en sortir… comme toujours. » mais l’optimisme de ma mère était contagieux, une chance pour mon père. Je ne connais pas réellement leur histoire d’amour, il faut dire qu’ils ont toujours été très discret sur ça, comme ci ils ne voulaient garder ça que pour eux… pour le préserver. Ce que je peux comprendre parfaitement. L’unique chose que je sais à ce sujet, c’est qu’ils se sont rencontrés lors d’une soirée entre amis alors qu’ils avaient 19 ans et depuis ils ne se sont plus quittés. Mes parents ont toujours grandit avec le strict minimum et c’est ce que nous avons du apprendre Katrina et moi.
Nous n’avons jamais quittés la Nouvelle-Orléans, nous n’avions déjà pas beaucoup d’argent pour nous offrir des nouvelles fringues pour la rentrée, alors autant vous dire que les vacances chez les Nash c’était à la maison et rien d’autres. Je ne m’en suis jamais réellement plaint, j’adore cette ville et j’avais toujours ma grande sœur pour me trouver deux trois occupations. Pas besoin de la dernière poupée en vogue, nous les deux petites blondinettes on trouvait toujours le moyen de nous amuser. On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, c’est le cas. Nous n’avons jamais roulé sur l’or et pourtant Katrina et moi étions deux petites filles plus qu’heureuses. Nous avons poursuivi chacune des études plus ou moins fructueuses, faisant notre petit bout de chemin. Katrina a très vite eu un groupe d’amis composé de Thomas, Cole et Nikkie ce qui ne l’empêcha pas de toujours garder un peu de temps pour moi. J’observai de plus ou moins loin ce petit groupe remarquant immédiatement que Thomas n’éprouvai pas que de l’amitié envers ma sœur. Est-ce que ça me déplaisait ? Je ne sais pas. Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais dit le fond de ma pensée à ma sœur, ni à lui d’ailleurs… j’allais tout de même pas les pousser dans les bras l’un de l’autre alors qu’à mes yeux il entraînait ma sœur dans des mauvais plans. A vrai dire dans ce groupe, il n’y a qu’une personne avec qui je me suis réellement bien entendu : Cole. Une amitié sincère comme il est rare d’en voir. Pas d’ambiguïté ou que sais je encore, si ce n’est des fous rires jusqu’à s’en tordre les abdominaux, mais surtout Cole était pour moi une personne à qui je pouvais me confier sans problèmes. S’il voulait me dire merde, il me le disait et c’est ça que j’appréciai.
« Katrina, tu m’avais promis ! » C’était il y a maintenant huit ans. Ce jour là, elle m’avait promis que nous passerions la journée ensemble, j’avais donc annulée mes plans pour être avec elle. Katrina quant à elle avait prévu de sortir avec son petit groupe d’amis, j’avais beau faire mes yeux de chien battu, ça ne changeait rien. « Je sais. Néanmoins je te promets que le week-end prochain je te le consacre… tu m’en veux pas ? » Dit elle avec sa petite moue dont elle seule avait le secret. Un petit sourire et voilà… je ne lui en voulais pas. « Évidemment que non. Profite de ta journée. » Dit je tout en l’embrassant sur la joue avant de la laisser filer. Quant à moi j’allais m’installer sur le canapé tombant inévitablement sur la météo… décidément cette tempête Katrina, au doux nom de ma sœur, commençait à faire de plus en plus de ravages et s’approchait de plus en plus. Mes parents n’étaient pas en ville ce jour là, j’allais donc rester seule pour la journée. Saleté de tempête. La Nouvelle-Orléans vient d'être frappée de pleins fouet et comme partout il y a des victimes. Je tente de joindre Katrina parce qu'elle ne m'a pas répondu depuis maintenant plusieurs heures, presque un jour et ça m'inquiète. Je m'inquiète peut être trop, mais j'ai un mauvais pressentiment, les gens sont tous un peu paniqué ce que je comprends, mais bordel elle pourrait me répondre nom d'un chien. Je commence à devenir parano comme la moitié de la ville. Puis sans qu'on ne s'y attende le coup fatale tombe. Katrina, ma soeur, est morte. J'en reviens pas, j'ai l'impression de rêver en fait. J'écoute à peine mon père m'annoncer son décés, parce que depuis qu'il abuse de l'alcool, j'ai juste l'impression qu'il me raconte un tas de connerie. « Tu mens ! » je lui hurle littéralement dessus pour qu'il se taise, son haleine puante d'alcool me dégoute. Je veux qu'il arrête, je veux... je veux qu'elle revienne. Ma Katrina.
Anéantie. Voilà comment je suis depuis sa mort. Néanmoins, il est hors de question que ma tristesse m'affaiblisse. Au contraire, je le sais, elle aurait voulu que j'en fasse une force et c'est ce que je me tords à faire depuis sa mort. Cet évènement bouleversa complètement ma vie. Je déménagea dans un appartement médiocre, mais loin de mes parents, avant d'être embaucher en tant que barmaid. Il y a plus glorieux comme métier, mais il me permet de payer mes factures alors je ne vais pas cracher dessus. Bien que la mort de Katrina me ronge, il y a quelque chose qui me ronge un peu plus chaque jours. Son petit groupe d'amis. Eux, eux ils sont en vie et je les tiens tous sans exception responsable de la mort de ma sœur. Mon amitié avec Cole en a fait les frais d'ailleurs. Qu'importe, ils auraient dû la protéger, plus particulièrement Thomas lui qui l'aimait si tant... Bordel, ils m'ont pris ma soeur, pas seulement cet ouragan... mais eux me l'ont prise et je ne pense pas pouvoir leur pardonner.
derrière l'écran
Cassy • Sou' • 21 y/o • Seine&Marne • Par une amie qui n'est pas inscrite d'ailleurs • gros coup de coeur •
Code:
[b]gillian zinser[/b] ▴ clemence nash
FICHE PAR ROMANE MODIFIÉE PAR MACKLEMORE
Dernière édition par Clemence Nash le Ven 21 Juin - 16:15, édité 4 fois
Sujet: Re: clemence :: everything you touch surely dies Ven 21 Juin - 14:34
Bienvenue officiellement !!! Hate de lire ta fiche et gosh ! qu'est-ce que j'adore Gillian, je l'ai déjà joué une fois, elle est trooooop bien et belle haha
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« Comment on va faire maintenant ? » l’irrémédiable question à laquelle mes parents ont toujours été confronter. Comment vont-ils faire maintenant ? Une petite fille âgée de deux ans, une autre qui n’a que trois jours et toujours aussi peu d’argent. Je ne suis pas née dans la famille la plus riche du monde, au contraire j’aurais plutôt tendance à dire que je suis née dans l’une des plus pauvres. Un père musicien, bien évidemment pas le grand musicien que vous entendez partout à la radio, non. Mon père c’est plutôt ce type mal fringué avec sa barbe de cinq jours au coin d’une rue de la Nouvelle-Orléans... on connaît mieux comme carrière. Néanmoins le peu d’argent qu’il récolte va inévitablement à sa famille. Une famille qui vient de s’agrandir avec ma venue au monde. Il avait déjà du mal à nourrir sa femme et sa petite Katrina alors vous vous doutez bien qu’il ne profitait pas à fond de ma naissance. Il était plutôt tracassé. « On va s’en sortir… comme toujours. » mais l’optimisme de ma mère était contagieux, une chance pour mon père. Je ne connais pas réellement leur histoire d’amour, il faut dire qu’ils ont toujours été très discret sur ça, comme ci ils ne voulaient garder ça que pour eux… pour le préserver. Ce que je peux comprendre parfaitement. L’unique chose que je sais à ce sujet, c’est qu’ils se sont rencontrés lors d’une soirée entre amis alors qu’ils avaient 19 ans et depuis ils ne se sont plus quittés. Mes parents ont toujours grandit avec le strict minimum et c’est ce que nous avons du apprendre Katrina et moi.
Nous n’avons jamais quittés la Nouvelle-Orléans, nous n’avions déjà pas beaucoup d’argent pour nous offrir des nouvelles fringues pour la rentrée, alors autant vous dire que les vacances chez les Nash c’était à la maison et rien d’autres. Je ne m’en suis jamais réellement plaint, j’adore cette ville et j’avais toujours ma grande sœur pour me trouver deux trois occupations. Pas besoin de la dernière poupée en vogue, nous les deux petites blondinettes on trouvait toujours le moyen de nous amuser. On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, c’est le cas. Nous n’avons jamais roulé sur l’or et pourtant Katrina et moi étions deux petites filles plus qu’heureuses. Nous avons poursuivi chacune des études plus ou moins fructueuses, faisant notre petit bout de chemin. Katrina a très vite eu un groupe d’amis composé de Thomas, Cole et Nikkie ce qui ne l’empêcha pas de toujours garder un peu de temps pour moi. J’observai de plus ou moins loin ce petit groupe remarquant immédiatement que Thomas n’éprouvai pas que de l’amitié envers ma sœur. Est-ce que ça me déplaisait ? Je ne sais pas. Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais dit le fond de ma pensée à ma sœur, ni à lui d’ailleurs… j’allais tout de même pas les pousser dans les bras l’un de l’autre alors qu’à mes yeux il entraînait ma sœur dans des mauvais plans. A vrai dire dans ce groupe, il n’y a qu’une personne avec qui je me suis réellement bien entendu : Cole. Une amitié sincère comme il est rare d’en voir. Pas d’ambiguïté ou que sais je encore, si ce n’est des fous rires jusqu’à s’en tordre les abdominaux, mais surtout Cole était pour moi une personne à qui je pouvais me confier sans problèmes. S’il voulait me dire merde, il me le disait et c’est ça que j’appréciai.
« Katrina, tu m’avais promis ! » C’était il y a maintenant huit ans. Ce jour là, elle m’avait promis que nous passerions la journée ensemble, j’avais donc annulée mes plans pour être avec elle. Katrina quant à elle avait prévu de sortir avec son petit groupe d’amis, j’avais beau faire mes yeux de chien battu, ça ne changeait rien. « Je sais. Néanmoins je te promets que le week-end prochain je te le consacre… tu m’en veux pas ? » Dit elle avec sa petite moue dont elle seule avait le secret. Un petit sourire et voilà… je ne lui en voulais pas. « Évidemment que non. Profite de ta journée. » Dit je tout en l’embrassant sur la joue avant de la laisser filer. Quant à moi j’allais m’installer sur le canapé tombant inévitablement sur la météo… décidément cette tempête Katrina, au doux nom de ma sœur, commençait à faire de plus en plus de ravages et s’approchait de plus en plus. Mes parents n’étaient pas en ville ce jour là, j’allais donc rester seule pour la journée.
Anéantie. Voilà comment je suis depuis sa mort. Néanmoins, il est hors de question que ma tristesse m'affaiblisse. Au contraire, je le sais, elle aurait voulu que j'en fasse une force et c'est ce que je me tords à faire depuis sa mort. Cet évènement bouleversa complètement ma vie. Je déménagea dans un appartement médiocre, mais loin de mes parents, avant d'être embaucher en tant que barmaid. Il y a plus glorieux comme métier, mais il me permet de payer mes factures alors je ne vais pas cracher dessus. Bien que la mort de Katrina me ronge, il y a quelque chose qui me ronge un peu plus chaque jours. Son petit groupe d'amis. Eux, eux ils sont en vie et je les tiens tous sans exception responsable de la mort de ma sœur. Mon amitié avec Cole en a fait les frais d'ailleurs. Qu'importe, ils auraient dû la protéger, plus particulièrement Thomas lui qui l'aimait si tant... Bordel, ils m'ont pris ma soeur, pas seulement cet ouragan... mais eux me l'ont prise et je ne pense pas pouvoir leur pardonner.
