Crash avait besoin de prendre l’air, de s’amuser, de courir, de faire du sport. Bref il avait besoin de se changer les idées, cela faisait deux jours entiers qu’il était resté cloué au lit pour cause de maladie et aujourd’hui il voulait sortir faire quelque chose seul sans que personne ne le dérange. Il écrasa sa clope dans le cendrier posé sur le rebord de la fenêtre et commença à chercher un endroit où il pouvait aller tout en espérant ne pas y rencontrer quelqu’un de son entourage. Après un choix difficile Crash opta pour la bibliothèque, cela faisait des années qu’il n’avait pas parcouru un livre et peut-être qu’aujourd’hui c’était la bonne période pour se remettre à lire. Il porta la main à sa bouche pour étouffer une quinte de toux et fila rapidement sous la douche, celle-ci fut longue plus que Parker pris le temps de se toucher un peu avant d’en sortir. Il s’habilla avec des gestes précis d’un jean délavé et d’un tee-shirt blanc par-dessus il porterait sans doute son cuir marron clair et ses Nike montante. Il mit dans ses poches de jeans son trousseau de clefs qui ne comprenait pas plus de cinq clefs : L’appartement, le garage en sous sol de l’immeuble, son magasins, sa voiture et la clef de chez Nikkie. Il ajouta aux clefs, un paquet de clope et son portefeuille. Crash claqua et ferma la porte de chez lui, pris l’ascenseur ou il y découvrit une nouvelle voisine et fonça jusqu’au sous sol prendre sa voiture. Une petite Coccinelle bleu clair, vielle voiture de collection mais en parfait état de marche, c’était le seul cadeau qu’il lui restait de sa mère, bien qu’elle ne soit pas morte c’est tout ce qui lui restait d’elle de vraiment marquant. Il fit démarrer la voiture, une légère fumée noire s’échappa du pot d’échappement et la voiture commença à rouler.
La route c’était passé tranquillement et Crash était maintenant assis sur un fauteuil de la bibliothèque la main gauche tenant orgueil & préjugés de Jane Austen, le coude droit sur l’accoudoir et la tête reposé sur la main droite. Crash était concentré dans sa lecture et il était à présent dans sa bulle, il avait dévoré les premières pages d’une traite sans lever la tête pour admirer la vu sur le parking, de cet vu il aurait pu apercevoir Joy qui venait de se garer mais malheureusement pour lui le livre était trop puissant et sa concentration était-elle qu’il ne remarquait rien. Bien évidemment il entendait les chuchotements de personnes par ci par là mais rien de bien dérangent. Rien qui ne puisse le faire sortir du monde de Darcy, Darcy c’était un peu l’exemple de Crash, enfin du moins Parker Crash aurait aimé être un Darcy en puissance au lieu de ça il est Crash Parker le gars sans amour de sa vie, bien que Crash ne croit pas en l’amour pur et dur il était certain qu’un jour il trouverait une fille assez bien pour lui, pour son amour et de cette relation Crash serait l’homme le plus heureux. Pour Crash l’amour n’avait aucune valeur dans le temps, l’amour pouvait durer une heure comme toute la vie du moment que l’on était avec la bonne personne. Une main effleura l’épaule de Crash ce qui provoqua chez lui un léger tremblement de surprise. Il tourna la tête pour apercevoir Joy, la jeune fille avait un visage radieux comme à son habitude. Joy était une amie de Nikkie tout comme Crash, mais elle était aussi l’amie de Shea alors vous en conviendrez que Joy & Crash ont beaucoup de point communs, ils ne pouvaient donc n’être que des amis. Cependant chaque fois qu’ils se rencontrent ils finissent par se prendre un peu de tête dans un gros débat au sujet de Nikkie & Cole. Crash afficha son plus beau sourire pour accueillir la jolie blonde, il se leva machinalement de son fauteuil tout en ayant des fourmillements dans les jambes et le bras droit qui était le soutien de sa tête, il fit rapidement le tour du fauteuil et fit un léger bisou sur la joue de son amie. Tout doucement il lui demanda ce qu’elle venait faire à la bibliothèque et lui proposa de venir s’assoir dans le siège face à elle. Son moment de solitude avec Jane Austen venait de se terminer mais peut être allait-il embarquer le livre chez lui.
Il contourna de nouveau le fauteuil et s’assit de nouveau là ou il avait déjà chauffé la place, son amie passa à coté de lui et il sentit un parfum sucré sur sa peau. Il avait toujours aimé l’odeur de Joy, ce n’était pas comme toutes les autres filles qui mettent du parfum cher, elle, elle sentait le parfum de fleur, quelque chose de sucré et doux et Crash aimait cette odeur, ça lui rappelait les champs de coquelicots quand il avait fait sa colo en France.
Dernière édition par Crash Parker le Jeu 1 Aoû - 10:47, édité 1 fois
Ça m’avait prit, comme ça. Je discutais avec Anaëlle, assise en tailleur sur le sol dans la chambre de la brune, et j’avais jeté un coup d’oeil à sa bibliothèque, si particulièrement rangé, par genre, matière, auteur, et d’autres choses encore que je ne savais pas (par couleur peut-être même !), un classement propre à l’esprit si particulier de la brune, sans doute rangé avec autant de précision. J’avais regardé sa bibliothèque, et je m’étais dit que si je faisais à voix haute le compte de livres que j’avais pu lire dans ma vie, elle me jetterait sans doute par la fenêtre. Trois ou quatre fois. Ce n’était pas que je n’aimais pas lire, non. Lire, c’était bien. Amusant. Relaxant. Instructif. Passionnant, parfois aussi. C’était juste que... ça n’avait jamais été vraiment mon genre. J’étais de ces filles sauvages qui passent leurs journées dehors, en plein soleil ou en pleine tempête, à courir à droite à gauche, vivre à deux cent à l’heure, sans prendre le temps de s’arrêter. De se poser avec un livre, de se plonger dans un nouvel univers. Je n’avais pas la patience de lire. Ce n’était pas grave, hein ! Tout le monde n’avait pas la patience de s’asseoir pendant des heures pour lire des pages et des pages sur un monde imaginaire, des histoires d’amour romancées, ou des enquêteurs taciturnes qui découvrent des cadavres à tous les coins de rue. Je ne tenais pas en place. Et pourtant. Pourtant, j’avais fini par la pousser, la porte de cette grande bibliothèque, un jour : il faut dire qu’à Checotah, les bibliothèques ne poussaient pas sur les arbres. A vrai dire, il n’y en avait pas, en ville, juste celle du lycée, qui n’était pas très bien fournie... Avec une population puritaine, et aussi petite et sectaire, vous n’imaginez pas à quel point la censure peut fonctionner. Jamais 50 shades of Grey ne passera les portes de la ville, par exemple. S’ils le pouvaient, j’étais certaine qu’ils nous enseigneraient à l’école la théorie de la création divine, oubliant la physique et la biologie. Ça m’avait fait tout drôle la première fois que j’étais venue ici. Je ne m’étais pas sentie à ma place. J’avais eu l’impression d’être... étrangère à l’endroit. D’être une intrus. J’avais failli battre en retraite, et prendre mes jambes à mon coup. Et Thaïs avait pointé le bout de son nez, m’offrant un sourire encourageant. Et je n’avais pas eu le coeur de tourner les talons. J’étais restée, et je l’avais laissé me guider à travers les rayons. Je n’avais pas eu besoin de grands discours, pour qu’elle comprenne de quoi il retournait. Et elle avait discrètement tiré quelques classiques des étagères, pour les mettre entre mes mains, comme un trésor inestimable.
Thaïs n’était pas là, aujourd’hui, ni elle ni ses deux petits monstres, les têtes rousses de ses jumeaux, des enfants bien mignons, mais qui me terrorisaient assez (les enfants me faisaient un peu peur, je dois bien l’admettre : je ne sais jamais comment réagir face à eux, ils sont si... jeunes. Et ne pensent pas du tout comme nous). J’avais sourit à la vieille femme derrière l’accueil, qui m’avait regardé par dessus ses lunettes. Elle aussi, elle me terrorisait assez et, comme à chaque fois, je retirais mon chapeau d’un geste rapide et nerveux, déstabilisée par le regard qu’elle me lançait à chaque fois. Je passais rapidement devant elle, fermant les yeux et pinçant mes lèvres alors que mes bottes résonnaient dans la bibliothèque : je n’allais pas les enlever elles aussi, si ? Sur la pointe des pieds, je me dirigeais vers les rayons de littérature classique, passant outre les romans russes, cherchant les oeuvres de Shakespeare. Romeo et Juliet m’avaient mit l’eau à la bouche, et j’effleurais la couverture de Twelfth Nights, les yeux brillants. J’attrapais le livre avec précaution, et tournais les talons, tentant de faire le moins de bruit possible. Mes yeux glissèrent sur les visages qui se tenaient dans la bibliothèque, et mes yeux furent attirés par un profil familier. Mon visage se fendit d’un sourire léger, alors que je me dirigeais vers Crash. Je posais délicatement ma main sur son épaule, ce qui le fit tressaillir, et lui sourit, alors qu’il tournait la tête vers moi, les yeux plissés de plaisir de le croiser ici. Je me penchais en avant pour déposer un baiser sur sa joue, et il se leva pour me rendre la pareille (le tout en tentant de ne pas faire trop de bruit afin de ne pas déranger les ordres, parlez moi d’un exercice difficile). Je posais mon chapeau sur mes cuisses croisées, moulée dans un éternel short en jean, un t-shirt bleu clair surmonté d’une petite poche poitrine (juste pour le côté chic, personne n’y mets jamais rien) sur lequel je tirais pour faire passer de l’air entre le tissu et ma peau. «Je n’m’attendais pas à te voir ici...» dis-je à voix basse avec un petit sourire. En fait, je crois qu’au fond, je ne savais pas grand chose sur Crash. Je veux dire... Il était le meilleur ami de Nikkie, s’entendait bien avec Shea, et possédait une boutique d’antiquité en ville : mais je m’étais jamais assise pour lui demander s’il préférait Woody Allen ou Christopher Nolan, le chocolat ou la vanille, le thé ou le café, la nuit ou le jour, les chevaux ou les chiens. Sans doute parce que chacune de nos discussion avait inévitablement tourné à l’affrontement. Il n’en restait pas moins que j’appréciais beaucoup le jeune homme. Et que j’étais ravie de le trouver ici. «Tu vas mieux ? Nikkie m’a dit que tu étais malade ces derniers jours..» Oui, Nikkie parlait beaucoup de Crash. Et quelque chose me disait que ça lui faisait plaisir. Je n’étais peut-être pas la plus grande lectrice du monde, mais j’étais loin d’être née de la dernière pluie. Crash n’aimait pas Cole (pour des raisons qui ne regardaient que lui), et le plus petit rien qui semblait lui donner plus d’importance dans la vie de Nikkie suffisait à le rendre heureux et fier comme un paon.
Crash Parker
Tell them I was happy And my heart is broken, All my scars are open
L ’odeur des vieux livres, voila ce que Crash aimait dans la vie, les vieux livres et les meubles anciens ? Bien évidemment pour tous c’était un passe temps étrange, après tout que pouvons nous faire de vieillerie ? Crash lui aimait l’odeur, les choses mystérieuses qui pouvait se cacher derrière un objet, livre le passionnait. Pour les être humains c’était la même chose… Il aimait décortiquer la nature humaine pour en voir l’enfer et le paradis. Crash avait déjà trouvé le sujet qui pouvait faire l’enfer : Cole, un homme arrogant, faible, sournois, manipulateur, calculateur et moche.
Pour le paradis il n’avait pas trouvé encore sa source d’inspiration. Heureusement pour lui aujourd’hui il était en compagnie d’une personne qu’il apprécié, bien qu’il ne sache rien de spécial sur elle. Après réflexion Crash prit conscience qu’il ne savait rien de vraiment intéressant sur Joy et il soupira un long moment par signe de résignation, après tout il n’était pas non plus intime et leurs disputes nombreuses montraient déjà qu’ils ne pourraient jamais s’entendre sur tout. Joy apprécié Cole et Crash se demandait comment elle pouvait se laisser berner par un homme tel que Cole, il regarda un moment son ami, elle était vêtu simplement comme à son habitude. Ce que Crash aimait particulièrement chez Joy c’était sa manie des chapeaux, elle avait toujours un chapeau sur elle. Bien que Crash ait remarqué ce détail il ne voyait pas pourquoi elle avait une admiration pour les chapeaux. Bref, il regarda son minishort en jean qui laissait apparaitre de jolies jambes.
Crash leva la tête quand la jeune femme lui fit remarquer qu’elle ne pensait jamais le voir ici, il fit un sourire et regarda dans les yeux la jeune femme « Moi non plus tu sais, je ne savais pas que tu aimais lire. Encore des choses que je ne sais pas de toi. » Il claqua son livre, il ne pourrait plus lire, mais peut-être pourrait-il avoir une conversation avec Joy, en savoir plus sur elle… Crash ne s’attendait pas à ce que la jeune femme lui demande s’il allait mieux, il avait oublié à quel point Nikkie aime parler de son meilleur ami. Savoir que Nikkie parlait de lui accentua le sourire de Parker, il aimait savoir que n’importe où, Nikkie l’aimait…
« Oh, rien de grave sans doute une petite grippe, j’espère que Nikkie n’a pas dramatisé comme à son habitude. » Crash eut un petit rire ce qui fit sourire la jolie blonde. Crash ne savait par où commencer la conversation, en plus une bibliothèque n’était pas vraiment l’endroit le plus adéquat pour parler. Parker à voie basse prit la parole « Et toi ça va ? » il n’avait rien trouvé de mieux a dire. Parker n’était pas timide mais Joy l’impressionnait ou était-ce peut être le fait qu’à chaque fois la conversation bifurqué sur Cole & Nikkie et sur ce sujet les deux jeunes gens dans ces fauteuils n’étaient pas du même avis. Joy voyait trop Cole sous un bon jour, un homme honnête et amoureux et pour Crash Parker le jeune homme était le diable qui se jouait de sa meilleure amie et ça Parker ne pouvait l’accepter. « Je vais me chercher un café tu en veux un ? » Il attendit la réponse de la jeune femme et regarda un peu plus son visage. Elle semblait si fraîche, si drôle et ses traits était selon Crash fins, très fins. Il avait un sourire et le fait qu’il s’attarda sur le visage de la jeune femme provoqua un rougeoiement sur les joues de Crash quand Joy remarqua le fait qu’il ne faisait que de la regarder. « Désolée. » Parker ne s’excuser pas, mais pour Joy c’était différent Crash ressentait pour elle un grand respect, elle était imposante non pas parce qu’elle avait du poids à perdre, non bien au contraire. Pour Crash, la jeune femme est imposante par sa façon de s’habiller, de se maquiller. Bien que petite elle vous donne l’impression d’être un roc quelqu’un de très fort, que l’on respect. Crash avait à présent une sorte d’admiration pour l’aura que dégage Joy.
Dernière édition par Crash Parker le Mar 6 Aoû - 14:12, édité 1 fois
Jouant avec mon chapeau de cowboy dont je ne me séparais jamais (parce que, voilà, c’était comme ça, j’étais une cowgirl, et je portais mon chapeau, c’était aussi simple que ça, il faisait presque partie de moi... c’était comme mes bottes. hier, été, printemps, automne, j’avais mes bottes de cowboy, et puis voilà ! L’habitude à Checotah, sans doute. On se défaisait rarement de ses habitudes), je lui jetais un coup d’oeil, admettant que je ne m’étais pas attendue à le croiser ici. Bien que, comme je l’avais déjà dit... au fond, je n’en savais pas des masses, sur l’intriguant jeune homme qui tenait sa boutique d’antiquités. «Moi non plus tu sais, je ne savais pas que tu aimais lire. Encore des choses que je ne sais pas de toi.» Je ris doucement, en faisant glisser une mèche blonde derrière mon oreille. «Je n’suis pas une grande lectrice... Je crois que je n’ai juste pas la.. patience de m’asseoir et de lire pendant des heures. Mais... tant qu’à faire, puisque je suis ici... Que je teste de nouvelles choses... Pourquoi ne pas essayer de changer un peu tout ça ?» Je jetais un coup d’oeil à la couverture du livre. Peut-être que je me mettais à lire plus sérieusement parce que je n’avais plus la même liberté. Que je ne pouvais pas me lever le matin, et courir jusqu’au box d’Oscar pour lui sauter sur le dos et l’emmener faire de longues balades dans les champs de l’Oklahoma. Alors... je cherchais d’autres moyens d’être libre. Et il faut croire que la lecture m’avait semblé une alternative passable. Intéressante. Captivante. J’avais sans doute plus lu depuis que j’étais arrivée à la Nouvelle Orléans, en janvier, que ces vingt-deux années passées à Checotah, Oklahoma. Shakespeare, Whitman, Blake, Poe, Lee, Fitzgerald, Twain, Salinger, Steinbeck, Hawthorne, Hemingway, Melville, Dickinson, King, Wharton, Faulkner, Williams, Kerouac, Cather, Irving, London, Cooper, O’Connor, Thoreau, Chandler... Tant de noms découvert, autant de noms à découvrir. Les rayons européens m’attiraient, la Russie et ses classiques me faisait de l’oeil. La tragédie grecque tentait de me faire plonger.
«Oh, rien de grave sans doute une petite grippe, j’espère que Nikkie n’a pas dramatisé comme à son habitude.» Je souris. «Tu la connais..» Avais-je besoin d’en dire plus ? «Mais j’suis ravie que ce ne soit rien de grave !» C’est que malgré les disputes, je l’aimais bien, Crash, et puis, il avait énormément d’importance aux yeux de Nikkie. Et j’étais de ces gens qui aiment que les autres soient heureux (je vous entends rire derrière votre écran, et oui, je le dis, je l’assume : Dorothy Joy Williams est naïve, utopiste, et elle croit en l’homme, c’est stupide, mais c’est comme ça : elle croit au bon en chaque homme, se refuse à refuser les secondes chances, et moquez vous si vous le souhaitez, mais elle préfère cette vie naïve plutôt qu’une existence longue, sans confiance, sans joie, sans peine.). «Et toi ça va ?» Je hochais doucement la tête, en plissant mes yeux. J’allais toujours bien. A vrai dire, rares étaient les fois où je n’allais pas bien, parce que... je n’avais pas de raison d’aller mal. Relativiser, sourire, ne faire que ce dont nous avons envie. J’étais heureuse dans ma vie, et dans mes choix de vies, alors oui, j’allais bien. Oh, il y avait bien l’ombre dîtes Maximilien qui me cachait le soleil de temps à autre mais, même ça au final, ce n’était pas la pire chose au monde. Alors, oui. J’allais bien. Je n’avais pas de raison d’aller mal. «Je vais me chercher un café tu en veux un ?» Mon visage s’adoucit doucement, et je hochais la tête. «Avec plaisir ! Je t’accompagne..» Je me levais, tirais sur mon t-shirt, et enfonça mon chapeau sur l’arrière de mon crâne (tant pis pour la bibliothécaire), et glissait mon bras sous le sien, balayant son «Désolé» d’un geste de la main qui semblait vouloir dire Nevermind. Je souris (comme toujours. je souriais tout le temps, c’était biologique, je ne pouvais pas ne pas sourire, ça me donnait l’impression d’être triste. et puis, un jour, j’avais lu dans un livre qu’un sourire, ça pouvait illuminer la vie d’un inconnu... qui sourirait à son tour à quelqu’un d’autre, et ainsi de suite... et si je pouvais être l’élément déclencheur d’une série de sourire qui apporteraient quelques instants de joie dans la vie d’autres personnes, et bien, je sourirai jusque dans ma tombe). «Je t’invite ! Après tout, tu es malade !» Nous passâmes devant la bibliothécaire, qui me lança un «Shh» qui fit sans doute plus de bruit que je n’en avais fait moi même, et je baissais la tête, piquant du nez, me hâtant vers la sortie, le bras toujours enroulé autour de celui de Cole. Trouver un café à la Nouvelle Orléans, ce n’était pas la chose la plus compliquée du monde, il y en avait à tous les coins de rue. Nous n’aurions qu’à nous engouffrer dans le premier venu, et ressortir avec nos gobelets pour en profiter en plein air. Marcher un peu (j’adorais marcher. Au final, la voiture que Luke m’avait légué passait plus de temps à l’abri dans le garage que sur les routes), profiter du paysage. Peut-être que je découvrirais de nouveaux endroits ! Après tout, je n’étais là que depuis quelques mois, et la ville était immense, il me restait encore tant d’endroits à visiter !
Crash Parker
Tell them I was happy And my heart is broken, All my scars are open
L a jeune femme proposa à Crash de payer le café qu’il venait tout juste de lui proposer de prendre. Crash eut un petit sourire et hocha de la tête pour signifier à la petite blonde qu’il n’avait rien contre cette idée. Tous deux passèrent devant la bibliothécaire qui voulant faire respecter le calme à tout prit se permis de sortir un petit « pssh » de sa bouche, Crash eut un petit rire nerveux, il leva le livre vers la bibliothécaire pour lui signifier qu’il ne comptait pas rendre le livre… Joy avait remit son chapeau de cow boy et elle avait croché son bras autours du bras de Parker. Tout deux étaient donc bras dessus- bras dessous recherchant un endroit où prendre un café. Crash lui connait de bon café, il cherche tout le temps le meilleur café, il change souvent d’endroit, il aime le café c’est sa drogue… Il aurait pu indiquer un très bon café non loin de la bibliothèque mais il n’en fit rien, il voulait suivre la demoiselle et continuer à marcher, il aimait prendre l’air et il était encore plus heureux que Joy garde le silence pendant cette marche. Parfois Crash aimait le calme, il préférait le silence plutôt qu’une conversation, pour lui parler n’était donc pas une obligation.
Crash passa à coté de deux sœurs qui jouaient dans le parc, les petites filles étaient magnifiques et leurs rires étaient harmonieux, les deux petites filles se chamaillaient pour un jouet ce qui fit sourire Crash, il trouvait les enfants tellement innocents et c’est cette innocence qu’il aimerait retrouver parfois, Crash était bien trop occupé à vendre de la drogue pour être innocent et maintenant que Nikkie savait qu’il fumait, elle n’allait pas le lâcher alors pour faire ses affaires se seraient difficile. Crash pensa un long moment aux subterfuges qu’il pourrait utiliser contre Nikkie mais aucuns ne pouvaient empêcher Nikkie de le surveiller et il allait devoir faire preuve d’imagination pour tromper sa meilleure amie. Le jeune Parker tourna la tête vers Joy qui était toujours cramponné à son bras, la jeune femme avait un large sourire, elle ne semblait elle non plus ne pas vouloir parler et pour une fois Crash apprécier. Ils arrivèrent tout deux sur une place pleine de monde, des enfants couraient dans tous les sens, des parents criaient, des amoureux s’embrassaient et Crash avait envie subitement de s’amuser de faire la fête. Ne voulant pas rater toute cette vie dehors crash posa machinalement son derrière sur une table de café se trouvant à l’extérieur, le soleil était de partie et des funambules passaient des les rues. Il aimait vivre ici et ne s’imaginait pas aller autre parts, ici tout est fête, musique, joie et même après Catherina malgré tout ce que les habitants avaient perdus, deux semaines plus tard la vie reprenait son cours et la joie de vie des habitants étaient réapparue. Un serveur s’approcha deux et Crash annonça qu’il voulait un café, il ne prit pas le temps d’écouter ce que Joy avait pris, car son regard fut attiré par une danseuse de rue plutôt magnifique, les yeux rivés sur elle et son pied battant le mesure Crash était aux anges. Quand son café arriva sur la table, il prit conscience qu’il avait ignoré Joy pendant un long moment et il espérait que cela ne l’avait en aucun cas dérangé. « Pourquoi le chapeau ? Enfin pourquoi ce chapeau ? » Cela avait toujours intrigué Crash Parker, il ne savait pas grand-chose de Joy mais la chose qui le préoccupait le plus était le chapeau… « euh désolé cela ne me regarde pas… Enfin ça m’intrigue tout de même Joy. »
C’est vrai il se demandait bien pourquoi mettre un chapeau de Cow Boy à la Nouvelle Orléans… Bien que rien ne le choquait depuis qu’il avait vu un homme se promener en père noël un été. Ou encore il se souvenait de la femme qui se prenait pour E-T enfin pour un être comme lui, un truc verre, un truc qui conduit un OVNI… Finalement le chapeau de Cow Boy n’était pas si préoccupant. « Sinon tu as vu Nikkie récemment et Shea ? Les deux ensembles serait un exploit alors je ne demande même pas ! » Crash porta sa tasse à café qu’il avait laissé refroidir à ses lèvres et le consomma d’une traite, il en demanda un deuxième au serveur qui l’avait préalablement servit. Les yeux rivés sur Joy Crash attendait des réponses à ses questions, notamment celle concernant le chapeau bien qu’il ai peur qu’elle ne révèle rien là-dessus.
La vie qui animait la Nouvelle Orléans avec quelque chose... de différent. De nouveau. De vivifiant. Plus je passais de temps dans cette ville, et plus je comprenais pourquoi Luke avait tant aimé vivre ici. Et plus je regrettais de ne pas être partie plus tôt pour le retrouver ici, et construire quelque chose, moi aussi. Et plus j’appréciais cette ville. Bien différente de ma petite ville natale, rien de comparable avec l’Oklahoma, et pourtant, j’en étais venue à l’apprécier, et à apprécier être quotidiennement surprise par ce qu’elle pouvait avoir à offrir, et par les gens, même, qu’elle dissimulait aux yeux du monde (et oui, même certaines personnes, que je n’aurais jamais imaginé pouvoir me surprendre et me séduire). Je suivis Crash, m’installant à sa suite à la terrasse d’un café, m’enfonçant dans la chaise, et croisant les jambes, commandant un cappuccino (depuis que j’avais goûté à ça, j’avais du mal à m’en passer : c’était tellement bon ! et ça m’attirait les sombres regards de celles qui suivaient un régime strict, et qui louchaient sur la crème ô combien criminelle). Le serveur disparut aussi vite qu’il était apparu, et je laissais mon regard dériver doucement sur la foule massée dans le parc non loin, tout autour de nous, partout. La foule qui grossissaient, alors que les gens étaient dehors, pour profiter du soleil (et de la journée, pour oublier qu’une fois la nuit tombée, les rues étaient loin d’être sûres).
«Pourquoi le chapeau ? Enfin pourquoi ce chapeau ?» Je levais les yeux, doucement, et mon regard vient se poser sur la pointe de mon chapeau de cowboy, et je l’ôtais de ma tête dans l’instant qui suivit, les joues légèrement rosies par l’embarras. Crash n’était pas le premier a me faire la remarque. Et il ne sera sans doute pas le dernier. C’était à croire que les gens n’avaient jamais vu de chapeau de cowboy. Ou de cowgirl. Ou les deux, peut être. Je ne voyais vraiment pas en quoi c’était si... dérangeant que ça. Pourquoi ça choquait tout le monde. Okay, c’était la Nouvelle-Orléans, blabla, mais à Checotah, on n’allait pas regarder de travers un touriste parce qu’il était habillé différemment. Les moeurs étaient bien différentes, dans la grande ville. «Euh désolé cela ne me regarde pas... Enfin ça m’intrigue tout de même Joy.» Je lui jetais un coup d’oeil en portant mes lèvres à mon cappuccino, me demandant pourquoi il s’excusait : je veux dire... ce n’était rien de particulièrement... insultant. Je ne m’étais jamais cachée du pourquoi du comment, d’ailleurs, c’était tout ce qu’il y avait de plus légitime. Et alors que je reposais la tasse devant moi, essuyant discrètement ma lèvre (depuis que je m’étais baladée une après-midi entière avec de la mousse au dessus de la lèvre, j’étais doublement prévoyante), Crash reprit la parole, sans même me laisser le temps d’en placer une, ou de me «justifier», puisque visiblement, c’était ce qu’il attendait. «Sinon tu as vu Nikkie récemment et Shea ? Les deux ensembles serait un exploit alors je ne demande même pas !» Je laissais échapper une grimace (pas à cause du café, il était délicieux, mais à cause de l’image qui venait de surgir dans mon esprit : Nikkie et Shea, dans une même pièce. Dammit.) «Je ne veux même pas imaginer ce que ça pourrait donner... un vrai bain de sang.» C’était assez épuisant, d’ailleurs, par moment, d’être ainsi ballottée entre deux feux. «C’est pas facile tous les jours...» Shea, surtout, n’avait pas la délicatesse de ne pas mentionner mon amitié avec Nikkie, qu’elle jugeait fausse, et néfaste pour moi. J’adorais les deux jeunes femmes, j’adorais Shea, mais parfois, j’aimerais juste que l’on oublie... que j’étais amie avec des gens qu’elle n’aimait pas. Je veux dire, Shea avait un caractère fort, elle n’avait pas que des amis loin de là. Et je n’avais pas pour principe de détester quelqu’un parce qu’un de mes amis le déteste (nous ne sommes pas dans How I Met Your Mother, quand Lilly téléphone à Marshall pour lui dire «Okay, maintenant on déteste Ted !», et que Marshall acquiesce -peur de ne plus avoir de sexto, c’est une arme puissante qu’elle a utilisé là, la rouquine !-)
«Et, tu sais, il n’y a pas de... mystère, derrière mon chapeau hein.» Je l’agite dans les airs, quelques secondes, avant de le reposer sur mes cuisses. «Quand tu passes ta journée dehors, à cheval, en plein soleil, il vaut mieux avoir un truc sur la tête» C’était vraiment pas plus compliqué que ça, sincèrement. «Et puis, voilà, j’y suis habituée. Je l’ai tout le temps, c’est tout.» Je hausse les épaules, avec un petit sourire. C’est monnaie courante, par chez nous. Et il fait parti de moi, maintenant, c’est aussi simple que ça.
Crash Parker
Tell them I was happy And my heart is broken, All my scars are open
Crash Parker pensait à avoir dans la même pièce sa meilleure amie et son amie et acheteuse Shea, il cherchait un moyen de savoir qui gagnerait entre elles deux. Pendant un long moment Crash fantasma sur de la boue et les jeunes femmes se battant en bikini, mais cette idée lui parut finalement saugrenue, déjà parce qu'il n'avait pas de boue bien qu'il puisse en créer rien que pour l'instant, mais en plus faire battre deux de ses amies n'était pas vraiment une bonne idée. Il se demandait comment Joy vivait ses relations avec Shea et Nikkie, Crash lui avait bien du mal a concilier les deux et les deux jeunes femmes ne se gênaient pas pour dire du mal l'une de l'autre bien que Shea excelle dans ce domaine Nikkie se défendait plutôt bien. Dans ses moments Crash était fière de sa meilleure amie, comme une véritable tigresse elle se défendait bien et pour lui elle gagnerait ce combat dans la boue. « C'est pas facile tous les jours...» Crash comprenait tout a fait ce que Joy pouvait ressentir et même s'il ne savait pas grand-chose de la jolie blonde il était content de trouver quelqu'un qui pouvait comprendre ce que lui ressent. Ce tiraillement incessant entre l'une et l'autre, il n'avait même pas prit le temps de parler à sa meilleure amie d'Heaven. Crash aimait la compagnie de Joy il avait l'impression qu'elle était dans la même situation que lui, en fait beaucoup l'était : Thomas, Joy, et lui-même pensa Crash, ça faisait beaucoup de personnes et eux devaient faire avec les sentiments des deux jeunes femmes en fait elle ne pensait qu'a elle... Crash allait ouvrir sa boutique dans quelques jours et il avait invité les deux jeunes femmes, Parker avait peur que cette crémaillère finisse en guerre. Il reporta son attention sur Joy quand elle lui parla de son chapeau, Crash ne savait rien d'elle alors l'explication du chapeau lui parut d'un coup moins sexy qu'il l'avait espéré. « Quand tu passes ta journée dehors, à cheval, en plein soleil, il vaut mieux avoir un truc sur la tête». Il ne savait même pas d'où venait la jeune femme, il n'avait jamais vraiment prêté attention à sa personne, il savait des choses basiques comme le fait qu'elle soit amie avec Shea & Nikkie. « Donc tu viens du pays des cow-boy, pourquoi être à la Nouvelle Orléans ? » Crash était à présent curieux, il voulait en savoir plus sur la jeune femme, elle avait fait de lui un véritable enquêteur, il allait tout savoir d'elle. Enfin il allait savoir l'essentiel... Ou pas. « Un bain de sang, ça tu as raisons. Parfois c'est moi qui ai envie de les tuer. Je ne comprends pas pourquoi elles ne s'apprécient pas. Va savoir. » Parfois Crash pensait que c'était à cause de Cole, il avait déjà vu Shea et lui ensemble et proche, il avait des soupçons mais rien de fonder et comme il ne pouvait pas voir en peinture Cole, il ne pouvait que s'en prendre à lui. « C'est Cole qui fou la merde j'en suis sûr et certain. T'façon vivement que Nikkie le lâche parce qu'il ne lui fait que du mal. » Crash était maintenant en colère, il sortit machinalement de sa poche son paquet de cigarette et il en porta une à sa bouche, ne trouvant pas de feu il commença à s'énerver et à fouiller dans ses poches de jeans. Il ne put faire qu'un constat, il n'avait pas prit son briquet et maintenant il ne pouvait pas allumer sa clope. « Tu as du feu ? Non parce que là je suis dans la merde jusqu'au coup sans feu. » Crash n'attendrait pas la réponse de Joy il avait besoin de sa dose de nicotine, il regarda les tables qui se trouvaient autour de lui et toisa chacune des personnes assises à la recherche de quelqu'un qui fumait, il remarqua un homme fumant sa pipe, jugeant la possibilité qu'il ai un briquet il se leva machinalement et se dirigea vers l'homme à la pipe, après des salutations banales il fini par allumer sa cigarette, il remercia l'homme et revint à table. « Tu as l'air d'une fille sympa et ton chapeau de donne un genre, bien que maintenant la raison de ce chapeau soit moins mystique. » Crash émit un petit rire il aimait bien cette fille enfin pour le moment, Crash Parker ne voulait plus se fier à sa première impression, selon lui la première impression n'est jamais la bonne.
C’était à vrai dire plutôt reposant de voir quelqu’un dans la même situation que moi : déchiré entre deux femmes (ça fait très comédie musicale, du style Notre Dame de Paris, vous n’trouvez pas ? je mettrais ma main à couper que Phoebus dit/chante quelque chose comme ça à un moment) : c’était reposant, oui, de pouvoir... parler à quelqu’un qui connaissait ce sentiment, qui partageait la même expérience. Fréquenter les deux jeunes femmes n’était pas de tout repos. Et chacune d’elle était si particulière, et si géniale, que l’idée même de cesser d’en fréquenter une était tout bonnement... impensable. Non, décidement, ce n’était pas facile tous les jours. Pas plus que le fait de porter un chapeau, visiblement, puisque lorsque ça ne m’attirait pas des regards étonnés, ça m’attirait des questions : c’était dans ces moments que ma ville natale me manquait : là bas, personne n’aurait jamais été étonné, ou surpris, de me voir ainsi vêtue : c’était... normal. En revanche, s’ils m’avaient vu porter des talons et une robe, un sac à main au bras, et des lunettes de soleil sur le nez, à la Audrey Hepburn par exemple, là j’aurais eu droit aux regards étonnés et aux questions «indiscrètes» : il faut croire que c’était... culturel. Régional. «Donc tu viens du pays des cow-boy, pourquoi être à la Nouvelle Orléans ?» Je laissais échapper un rire face à cette appellation. «Le pays des cow-boy, c’est vaste !» Je fis un vague geste de la main : c’est que ça devait englober bien la plupart des États du Sud ! «Je viens de l’Oklahoma. Je n’te l’avais jamais dit ?» Il était vrai que, maintenant que j’y songeais, lui et moi n’avions jamais discuté à coeur ouvert de qui nous étions, d’où nous venions, de ce genre de choses : je n’avais appris son nom de famille que grâce à Facebook (et la magie de l’ajout d’amis), et... je ne savais pas grand chose sur lui. Je n’savais même rien sur lui. Y penser, là maintenant, ça me parut si... étrange. «Et disons que j’avais besoin... de changer d’air.» Ce n’était pas un mensonge, sans être la totale vérité.
«Un bain de sang, ça tu as raison. Parfois c’est moi qui ai envie de les tuer. Je ne comprends pas pourquoi elles ne s’apprécient pas. Va savoir.» Je laissais échapper une grimace. «J’pense qu’on sait bien d’où viennent tous ces problèmes...» Un puits sans fond d’emmerdes, de cris et de larme. Pour Nikkie, Nikkie et Shea, et Crash et moi. «C’est Cole qui fou la merde j’en suis sûr et certain.» Je hochais doucement la tête, avec un soupir. Et Shea n’était pas innocente dans cette histoire, il fallait bien l’avouer : de ce que j’en avais compris... Elle aimait à prétendre qu’elle et Cole avaient couchée ensemble slash couchaient ensemble (meaning, alors qu’il était supposé être avec Nikkie) : c’était presque... de la méchanceté gratuite, et je l’avais souvent dit à la jeune femme : je ne comprenais pas pourquoi elle faisait ça. «T’façon vivement que Nikkie le lâche parce qu’il ne lui fait que du mal.» Je haussais un sourcil. «Ou vivement que les choses s’arrangent entre eux...» Et nous en revenions toujours au même endroit : sauver ou détruire leur relation. Dire que de toute façon, ça ne nous regardait même pas.. «Tu as du feu ? Non parce que là je suis dans la merde jusqu’au coup sans feu.» Je secouais la tête de gauche à droite. «Non, désolée, j’fume pas !» Parce que c’était cher et que je n’aimais pas le goût que ça avait, l’odeur encore moins, et que je n’voyais aucune raison pour laquelle je pourrais avoir envie de me mettre à fumer : si vous vous posiez la question... Du menton, j’indiquais un vieil homme qui fumait plus loin, sans doute lui aurait-il du feu (après tout, il n’avait pas allumé sa pipe par la force de sa pensée, et si tel était le cas, ça ne le dérangerait pas de faire usage de ses talents pour dépanner Crash). J’observais le jeune homme se lever, pour aller quémander du feu, et revenir (victorieux) quelques instants plus tard, sa cigarette allumée.
«Tu as l’air d’une fille sympa et ton chapeau de donne un genre, bien que maintenant la raison de ce chapeau soit moins mystique.» Je laissais échapper un rire. «J’aurais rien dû te dire alors !» Je souris, et portais à mes lèvres la boisson enfin arrivée sur la table. «Tu es un type cool aussi, Crash. Et puis, si tu comptes autant pour Nikkie il ne peut pas en être autrement !» Oui, Nikkie l’aimait beaucoup. Vraiment beaucoup.
Crash Parker
Tell them I was happy And my heart is broken, All my scars are open
Crash constata qu’il ne savait rien de la jolie blonde quand elle lui apprit qu’elle venait de L’Oklahoma, Crash ne savait pas grand-chose de L’Oklahoma mais vu ce qu’elle avait dit juste avant sur le chapeau de Cow Boy il se doutait qu’il y faisait chaud. Les raisons de sa venue à la Nouvelle-Orléans étaient cependant évasives et Crash se doutait qu’elle ne souhaitait pas en parler, bien que Parker soit curieux il respectait la jeune femme et ne se voyait pas la pousser à lui mentionner les raisons de sa venue dans sa ville, oui la Nouvelle-Orléans était la ville de Crash, il était né ici et n’avait aucunes raisons de partir bien que l’histoire avec son père l’ai mit dans de sale draps. Crash Parker regarda un long moment Joy, il ne savait pas grand-chose sur elle et ne lui avait jamais véritablement prêté attention, il ne le regrettait pas cependant il était bien content qu’ils se soient retrouvés ensemble par hasard à la bibliothèque, ils pourraient peut-être devenir amis pensa Crash. Crash passa une main dans ses cheveux et ouvrit la bouche avant de la refermer. Ce qu’il venait d’entendre lui avait coupé l’envie d’en savoir un peu plus sur la jolie blonde «Ou vivement que les choses s’arrangent entre eux...» Crash regarda avec insistance la jolie blonde, il n’en croyait pas ses oreilles, voulait-elle que les choses s’arrange entre Nikkie & Cole ? Etait-elle folle ? Crash était furibond, il n’imaginait pas un temps soit peu qu’une jeune fille comme Joy ne remarque pas le fait que ma meilleure amie se faisait avoir par le beau et ténébreux Cole… « S’il ne la trompait pas, peut-être que ça pourrait s’arranger… mais avant ça il aura mon poing dans la figure. » Crash était a présent furieux et il ne s’intéressait plus à la jeune femme qui se trouvait à ses cotés, non il avait la haine contre Cole, bien qu’il n’ai aucune preuve des tromperies de cet enfoiré de première. Jamais Crash n’avait trompé de fille, il avait eu plusieurs conquêtes à la fois, mais les jeunes femmes le savaient et elles ne s’en plaignaient pas. Parker n’était jamais tombé amoureux et il ne comprenait pas cette expression pour lui l’amour c’était ce qu’il ressentait pour Nikkie, un amour véritable et un respect mutuelle. Il regarda Joy un moment qui elle semblait être en colère, contre lui ? Peut être mais Crash s’en foutait. Crash Parker secoua la tête et pensa qu’il était normal que chacun est son avis et qu’il ne devait pas en tenir rigueur à la belle Joy de plus elle avait l’air d’aimer l’humour de Crash plus qu’elle avait rit a ses blagues ce qui pour Crash était important dans une relation amicale, il aimait faire rire et avec la jolie blonde cela semblait bien partie.
«Tu es un type cool aussi, Crash. Et puis, si tu comptes autant pour Nikkie il ne peut pas en être autrement !» Les joues de Crash devenaient rouges et il espérait que Joy ne s’en rendrait pas compte. Crash éprouvait du plaisir à savoir qu’il comptait pour Nikkie bien qu’il le sache il aimait l’entendre surtout provenant de la bouche d’une autre personne. « Elle compte aussi beaucoup pour moi et ça doit être pour ça que je ne peux voir en peinture Cole. Désolé. » C’était bien la première fois que Crash s’excusait de ne pas apprécier quelqu’un mais comme le dit Crash ; il faut bien une première fois à tout ! « Donc tu es venu te perdre à la Nouvelle-Orléans, c’était une bonne idée, on est vite adopté ici non ? » Pour Crash qui était un enfant de la région il savait que les habitants de la Nouvelle-Orléans étaient très sociables et que donc pour un nouvel habitant il n’était en rien difficile de se faire des amis et à voir Joy ce que pensait Crash était vérifié. « Tu sais je ne sais pas beaucoup de chose sur toi, tu ne m’as jamais rien dit et je n’en demande pas plus après tout nous ne sommes pas intimes. » Ca c’est fait… C’était Crash et sa façon de dire et de s’exprimer sur des sujets sensibles n’étaient pas vraiment aux goûts de chacun mais pour lui la franchise était la base de relations saines.
Il y eut... un véritable changement, dans le visage du jeune homme. Dans son regard. Comme si ce que j’avais pu dire était... passible de la peine de mort, ou quelque chose comme ça (est-ce que c’était légal, d’ailleurs, en Louisiane, voici une question intéressante sur laquelle je n’avais jamais pris le soin de me pencher !). Je me reculais légèrement, m’enfonçant dans mon siège, consciente que j’avais dit quelque chose que je n’aurais pas dû et... et en même temps... et bien je le pensais ! Que voulez-vous que je fasse, je n’allais pas mentir pour lui faire plaisir, j’avais des convictions, il en avait d’autres... il fallait apprendre à composer avec ! Certains trouvent que Ben Affleck est un bon choix pour remplacer Christian Bale dans le rôle de Batman, d’autres clament que c’est l’une des pires décisions de la Warner... Le monde a toujours été, et sera toujours, divisé, pris entre des conflits. «S’il ne la trompait pas, peut-être que ça pourrait s’arranger... mais avant ça, il aura moins poing dans la figure.» Je pinçais les lèvres, réprimant fortement un sonore «mais bien sûr !» qui me brûlait les lèvres, et laissait couler. Je n’allais pas me disputer avec lui, pas maintenant, pas encore, surtout. Je croisais les jambes sous la table, en inspirant doucement, pour faire disparaître la boule qui bloquait ma respiration dans ma gorge. Ça passa. Ça passa rapidement (je n’étais pas du genre à m’énerver, et j’étais encore moins quelqu’un de rancunier). Et je finis bien vite par sourire de nouveau à Crash, m’excusant de ne pas avoir de feu sur moi (je n’fumais pas, en même temps), et plaisantant même sur mon chapeau. Il avait l’air d’être un chic type, Crash, si ce n’était qu’il n’était pas très ouvert... et pas très décidé à accepter l’homme dont sa meilleure amie était pourtant raide dingue (ce qui n’était vraiment pas cool si vous voulez mon avis : les meilleurs amis sont aussi fait pour nous soutenir dans nos décisions, bonnes ou mauvaises... nous conseiller et tenter de nous ramener dans le droit chemin lorsque nous nous égarons, mais parfois, on a juste besoin... de faire nos propres erreurs, pour apprendre, ou pour prouver que finalement, ce n’en était pas une au final). Ce n’était pas un job facile..
«Elle compte aussi beaucoup pour moi, et ça doit être pour ça que je ne peux voir en peinture Cole. Désolé.» Je laissais échapper un léger sourire, et hochais délicatement la tête : c’était normal, il voulait juste la protéger, après tout comme je l’ai dit à l’instant, les meilleurs amis sont génétiquement programmés pour cela.. Au fond, on ne pouvait pas lui en vouloir hein : Nikkie et Cole, c’était... orageux. Mais l’amour tout beau tout propre, ça n’existe pas. «Donc tu es venu te perdre à la Nouvelle-Orléans, c’était une bonne idée, on est vite adopté ici non ?» Je hochais la tête, en regardant tout autour de moi. Oui, adopté, c’était le moins que l’on puisse dire. ... Bien que la gentillesse des gens de l’Oklahoma n’avait rien de comparable. Mais oui, il était vrai que je n’avais pas eu trop de mal à me faire des amis dans le coin : les gens étaient ouverts, et accueillant, par ici. «Je n’dirais pas me perdre, sachant que je vienne d’une toute petite ville mais... mais oui. C’est vrai.» Je souris, en buvant une autre gorgée de ma boisson. J’étais heureuse, d’être venue ici, au final. Même si les raisons qui m’avaient poussée au départ... n’étaient pas idéales. J’aurais préféré que ce soit... pour autre chose. Pour retrouver Luke, par exemple. Pas pour découvrir un appartement vide, à mon nom. «Tu sais je ne sais pas beaucoup de chose sur toi, tu ne m’as jamais rien dit et je n’en demande pas plus après tout nous ne sommes pas intimes.» Je me redressais dans mon siège, légèrement mal à l’aise. «C’est vrai...» C’est que... je n’irait peut-être pas jusqu’à dire que j’étais quelqu’un de secret mais... Je n’passais pas mon temps à parler de moi. Je ne racontais pas ma vie à tout le monde, parce que tout le monde n’avait pas besoin (et certainement pas envie) de savoir. Je ne cachais rien, je... n’éprouvais pas le besoin d’en parler. «Tu sais, il n’y a pas grand chose à savoir sur ma vie...» Lorsque l’on y réfléchissait bien... Je n’avais pas vraiment vécu, jusqu’à présent. «Je viens d’une petite ville de l’Oklahoma, j’y ai grandi, je n’en suis jamais partie jusqu’à cette année...» Le voyage en pick up jusqu’à la ville voisine pour faire des courses, ou bien pour participer à un championnat de rodéo, ça ne comptait pas vraiment comme l’aventure d’une vie. «Je n’vois pas vraiment ce qu’il y aurait à dire..» Je haussais les épaules : il était vrai que nous n’étions pas intimes mais... même à mes amis les plus proches, comme Anaëlle, ou Shea, je n’avais pas raconté l’histoire de ma vie, de A à Z. C’était... bah... ma vie. Mon passé. Ce n’était pas essentiel que les gens sachent tout ce que j’avais fait, tout ce que j’avais vécut : n’était-il pas au fond plus intéressant de vivre la personne que j’étais, que de chercher à découvrir pourquoi j’étais comme j’étais ?
Crash Parker
Tell them I was happy And my heart is broken, All my scars are open
C La jeune femme qui se trouvait face à lui n’était pas très bavarde et Crash Parker n’en demandait pas plus, bien que d’ordinaire il ne se serait pas gêné pour lui soutirer toutes sortes d’informations sur sa vie. Il avait un drôle de sentiment à l’égard de Joy, il voulait tout connaître d’elle et en même temps il voulait qu’elle lui reste mystérieuse. C’était ça qui plaisait au GRAND ET BEAU Crash Parker : Le mystère, cette jolie blonde aux allures si mystérieuse lui faisait un effet cependant la connerie dont elle faisait part concernant les sentiments de Cole était un point de non retours dans la case : sans cerveau. Crash n’était pas du genre à laisser les gens dans des cases sans les connaitre vraiment cependant comment Joy pouvait-elle rester mystérieuse à ses yeux ? Il ne voyait que deux solutions à cette histoire : Ne plus lui parler ni la voir du tout ou bien ne pas lui poser de questions sur sa vie ce qui soit disant en passant n’allait pas faciliter les discutions à venir… Et c’était le cas, Parker Crash ne savait plus quoi dire à la jeune femme et il pensa même un instant prendre congé de sa compagnie un instant, après tout ça ne servait a rien de rester ici comme deux sardines en boîte !
L’instant d’après le comportement du jeune homme changea, il lui semblait que Joy faisait un mystère sur sa venue à la Nouvelle Orléans ce qui mit en joie le détective Parker. « C’est en effet une grande ville mais quand on cherche quelque chose ici on le trouve toujours. » C’était une phrase bateau qu’il avait sortit de son chapeau magique rapidement, il disait toujours cette phrase aux nouveaux arrivants qui était un peu mystérieux car pour lui la Nouvelle Orléans était la ville des possibles et personnes ne venaient s’y perdre bien au contraire, si l’on venait à la nouvelle Orléans ce ne pouvait être que pour quelque chose de spéciale ou encore du tourisme sauf que Parker savait bien que dans le cas de Joy l’option tourisme avec hôtel demi-pension n’était pas l’option choisit. Plus qu’elle ne voulait pas parler d’elle, Crash n’allait pas la forcer et il pensait même qu’une fille comme elle-même si elle était prisonnière est torturée elle ne dirait rien. Bien que la torture puisse exciter le jeune Parker Crash il n’en laissa rien percevoir, ceci-dit il s’imaginait bien donner quelques fessée a ses proches copines d’une nuit ! « Va falloir qu’on se trouve un sujet de discutions ma belle parce que Cole & Nikkie ce n’est pas bon pour moi et ta vie ça n’a pas l’air d’être mieux. »
Crash Parker
Tell them I was happy And my heart is broken, All my scars are open
Accueil 
