Sujet: Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs. Mer 3 Juil - 20:38
charlie dylan bowers
ft. emma stone
identité
nom • Bowers prénom • Charlie Dylan âge • 25 ans ville de naissance • Londres statut social • Célibataire orientation sexuelle • hétérosexuelle métier/étude • classe sociale • plus qu'aisée ta petite particularité • son tatouage dans la nuque, qu'elle a fait récemment. groupe • freret caractère • Mature - Impulsive - Ouverte - Maladroite - Un peu folle sur les bords - Jalouse - Romantique - Lunatique
mon histoire
Introduction :
Attendre, toujours et sans relâche. Attendre le matin, attendre le soir, attendre son anniversaire et Noël quand on est enfant, attendre le train qui nous ramènera chez nous ou qui, au contraire, nous permettra de fuir notre réalité. Attendre ses 16, ses 18, ses 21 ans avec impatience. Attendre son premier amour, son premier baiser, sa première fois. S'impatienter comme un enfant capricieux parce qu'attendre, finalement, c'est long... Attendre une réponse pour un emploi ou une université, stresser un peu, se voir rassurer... et attendre son premier salaire, l'occasion d'avoir son propre appartement, ses premières vraies fêtes. Attendre sur les gens, parfois, aussi, et se décourager. Se décourager parce qu'on espère un regard, un sourire, une parole, un silence ou un soupire et que l'autre semble attendre aussi. Espérer un baiser, se languir sans l'autre, se lasser avec l'autre. Attendre une main qui rattrape la nôtre lorsqu'on succombe...
Et puis, un beau jour, décider d'agir. Agir pour et par soi. Décider de vivre pleinement, de faire partie de ces gens qui ressentent les choses du fin fond de leurs âmes, qui sourient pour un sourire en retour, qui, malgré la tristesse et les aléas de la vie, donnent sans rien attendre de l'autre, simplement pour donner.
Charlie D. Bowers a toujours fait partie des gens qui agissent. Des gens qui parlent, qui explique, qui philosophe. Des gens qui donnent tout ce qu'ils peuvent se permettre de donner. Des gens qui partent à l'autre bout du monde pour aider ceux qui en ont besoin et qui reviennent, un beau matin, sans explication, tout simplement parce qu'ils ont « fait ».
Elle a grandi dans une famille aisée, voire carrément riche. Immense résidence principale, luxe à tous les coins de la maison, domestiques et nannys. Soirées mondaines dès le plus jeune âge, vêtements hors de prix.... Luxe luxe luxe. Pourtant, elle n'a jamais été capricieuse en comparaison de ses deux soeurs aînées et de son frère qui profitaient, dès qu'ils pouvaient de la fortune parentale. Elle a toujours aimé le confort, certes, mais était, de la famille, la plus raisonnable de tous.
Petite, après avoir rencontré Tim, le fils de sa nounou de l'époque, elle avait exigé de ses parents qu'elle quitte l'institution privée pour l'école publique. Elle y a fréquenté de nombreuses ethnies et classes sociales différentes, ce qui explique sans doute qu'elle soit la plus ouverte d'esprit dans sa famille. Simple dans ses relations, toujours à afficher un large sourire cheveux au vent, elle était souvent surnommée « little miss sunshine » par ses amis, qui ne voyaient d'elle que le côté qu'elle voulait bien montrer. Pourtant, malgré la richesse et le confort qui l'entouraient, l'argent n'a jamais pu lui offrir ce que toute petite fille à besoin : des parents. Ce fût, là aussi, la seule des quatre à souffrir de l'absence de leurs parents. Son père voyageait autour du monde pour son business, sa mère préférait les laisser dans les bras de nannys plutôt que de les prendre vraiment en considération. Charlie a vite appris à se débrouiller et, malgré l'amour qu'elle portait à ses nounous, est vite devenue autonome.
Criseuse au possible lors de son adolescence, elle en a fait voir de toutes les couleurs à sa famille dans le seul but d'attirer l'attention de ses géniteurs, qui semblaient n'en avoir rien à faire. Sorties, vols, détentions, états d'ivresse impossibles, fugues et drogues, elle a été dans tous les extrêmes pour réaliser, au final, que son père se contentait de sortir un billet à chacun de ses faux pas et que sa mère restait sur son dos pour la faire culpabiliser.
À ses 15 ans, après avoir dépassé toutes les limites du raisonnable, ses parents ont décidé de l'envoyer dans une école privée, à Londres, dans la même institution qu'avait fréquentée sa mère. Elle se fit renvoyer au bout de dix mois et refusa de retourner aux états unis. Elle décida de faire ce qu'elle pensait faire le mieux : donner. Elle s'inscrit dans un voyage humanitaire et parti 6 mois au Kenya. À son retour, la Charlie anarchiste et provocatrice de 16 ans avait fait place à une jeune femme de 18 ans posée et incroyablement envoûtante. Elle comprit que la richesse de ses parents faisaient influence sur ses relations et se concentra uniquement aux causes qu'elle défendait. Elle accepta les soirées mondaines pour d'autres raisons que pour le scandale. Parla, défendit ses convictions, investit beaucoup de temps à faire connaitre des jeunes artistes, et,de ce fait, commença à faire parler d'elle. Elle fréquenta la crème de la crème, devint quelques temps le sujet de beaucoup de commérage, ameuta les journaux à scoop qui s'intéressent à la jeunesse dorées d'Amérique.. Et puis elle craqua. Elle ne supportait pas d'être le centre, quand tout ce qu'elle désirait était de faire parler des autres. Elle quitta Atlanta et la résidence familiale pour s'installer à New Orleans. Elle trouva un travail dans un bar, acquit un petit bijou de l'immobilier, magnifique appartement dans le quartier "Irish" qu'elle aimait tant et poursuivit ses études par correspondance.
Anecdotes d'arrivée :
« Je peux vous aider, my lady ?» Charlie tourna la tête et aperçu un jeune homme qui sortait de son taxi en se dirigeant vers elle. « Dites-moi où il faut que je vous conduise, je serai bon marché pour une jolie demoiselle comme vous. » Elle lui sourit avec grâce et rit. « Tout le monde est aussi accueillant, ici ? » demanda-t-elle en s'installant dans la voiture tandis qu'il mettait ses sacs dans le coffre de la berline noire. « Oh, j'dirais pas ça ! Faut juste trouver les bonnes personnes, au bon moment. » Elle lui fit un petit sourire et lui indiqua l'adresse de l'hôtel dans lequel elle pensait résider en attendant de trouver un appartement en vente dans le coin. Il la déposa, tout sourire et lui conseilla de sortir dans le quartier irlandais quand elle le pourrait. « C'est la saint Patrick dans quelques jours. Vous avez qu'à m'appeler, j'viendrai vous chercher comme si vous étiez une reine. Vous passerez la meilleure soirée de votre vie. » Il lui fit un clin d'oeil, elle le remercia et se promit d'aller à la St-Patrick... à une condition : Sans lui. Les chauffeurs de taxis louches, ça allait un moment.
Vint le soir de la fête. Elle avait décidé d'y aller à la dernière minute, sur un coup de tête. Et elle aurait bien regretté de louper ça. Le quartier était décoré aux couleurs de l'Irlande, les trottoirs étaient bondés de gens plus farfelus les uns que les autres. Elle tomba littéralement amoureuse du quartier, de son architecture, de son ambiance et des gens. Elle flâna un moment parmi la foule, mais vint, évidemment, le moment ou elle eu soif. Tous les pubs étaient pleins et il était impossible d'accéder à un siège ou à une bière. Mais elle n'allait pas se décourager. Elle sillonna les rues plusieurs heures et tomba sur un petit pub atypique, et, miracle, pratiquement vide. Elle entra dans ce pub et fut charmée par le décor. Si vous avez déjà regardé des films retraçant l'époque médivale-fantastique, vous devez réussir à vous imaginer une sorte de taverne creusée dans la pierre, avec fût de bières, tables en bois et, au fond, une petite estrade. La salle était bien occupée par une cinquantaine de personnes, hommes et femmes, bien décidé à s’enivrer jusqu'au bout de la nuit. Elle s'installa sur un tabouret, avec comme table un immense tonneau de bière vide, et observa. Le serveur était un homme d'une quarantaine d'année, chauve et un peu rondouillet, qui possédait le sourire le plus large et le plus communicatif qu'il eut été donné de voir à Charlie en 20 ans d'existence. Il s'approcha d'elle avec une telle bienveillance qu'elle en fut gênée. « Alors, qu'est-ce que la gente demoiselle désire boire ? » Il prit sa commande et Charlie replongea dans son observation. À sa droite, un couple semblait mettre au clair une histoire farfelue de travestis et de limousine. Elle ne put s'empêcher de sourire un peu. Un peu plus loin, une bande de mecs faisaient des jeux de boissons à tomber par terre. Elle tendit l'oreille pour comprendre un peu les règles, mais cela semblait tellement compliqué et tellement voué à l’échec qu'elle se concentra vite sur autre chose. C'est alors qu'elle le vit. Des épaules musclées, un visage harmonieux, des cheveux courts et deux yeux d'un bleu perçant, une guitare à la main, s'installant sur la petite scénette. Il semblait hors du temps. Elle l'observa longuement. Discerna ses gestes, le regarda caresser l'instrument avec passion, l'accorder comme s'il en allait de sa vie... Elle ne put s'empêcher de changer de table pour s'approcher. Il leva les yeux de son instrument et leurs regards se croisèrent. Il sembla plus troublé qu'elle. Elle joua l'indifférence. Son arme à elle. Elle repensa au chauffeur de taxi et se répéta ce qu'il lui avait dit « Faut juste trouver les bonnes personnes, au bon moment...» Elle but sa bière d'une traite sans le quitter des yeux. «Alors c'est ça un coup de foudre ?»
Récent : Trois semaines. Trois longues semaines de silence après la rupture la plus douloureuse qui soit. Après cinq ans de relation, elle qui avait l'habitude de vivre au jour le jour avait commencé à faire des projets. Et il avait fuit. Lâchement mais sûrement. Il l'avait abandonnée quand elle aurait eu besoin de lui plus que tout. On ne peut pas être seule à prendre la décision de garder un enfant, on ne peut pas être seule à le couver pendant neuf mois et à l'élever, seule à nouveau, par la suite. Ou du moins, si c'est possible pour certaines, c'était totalement inconcevable pour Charlie. Charlie qui avait bâti son univers autour de Luyen. Trois jours auparavant, sous les conseils de ses soeurs et de sa mère, elle avait pris la décision la plus dure de sa vie. Mettre un terme à l'épanouissement de cette petite chose qui voulait grandir en elle. « Tu sais, il est même pas conscient, c'est même pas comme s'il était vivant. » « Ma pauvre fille, comment vas-tu faire, seule pour élever un enfant alors que tu ne te gères même pas toi même ! Ce n'est pas la fortune familiale qui lui donnera les notions d'une bonne éducation, et encore moins toi. » Elle n'en pouvait plus des discours des autres. Des répliques superficielles de sa soeur aînée, du relativisme de son autre soeur, de la cruauté de sa mère à la rabaisser sans cesse. « Je te l'avais, dit, ma fille, que ce n'était pas un garçon fiable. En grandissant dans une misère pareille, on ne peut pas devenir quelqu'un de correct ! Tu es bien trop naïve ! » Elle aurait pu gérer sa grossesse seule. Elle aurait pu élever cet enfant. Mais tout ça, elle ne le voulait pas. Pas sans lui.
Elle sortait de l'hôpital quand elle tomba, nez à nez, avec lui. Il la regarda, gêné, incrédule... « Tu tombes bien, je... euh... je voulais te voir, te parler...» Elle l'avait toisé, la peau blafarde, des cernes bleues sous ses yeux verts, et avait grimacé un petit sourire. « Ah oui ? » Elle regarda la date sur son téléphone ! « C'est vrai qu'après bientôt un mois, c'est peut-être le moment de parler, tu crois pas ? » Il la fixait, semi étonné de voir la femme qu'il avait tant aimée dans un état pareil, semi honteux de l'avoir laissée.. Il lui demanda de l'écouter, lui déblatéra qu'il avait réalisé son erreur, qu'il regrettait tellement et qu'il l'aimait, si fort, si fort qu'il vaincrait n'importe quoi pour elle. Il se dit prêt à assumer l'enfant, et, les yeux brillants, émue, elle le coupa net. « C'est trop tard, Luyen. Tu vois le bâtiment derrière moi ? C'est une clinique. Une clinique privée, où j'ai avorté. Alors ce que tu veux assumer, tu peux l'effacer de ta mémoire. Et moi aussi. Et j'espère que tu as mal, là ; que tu souffres comme j'ai souffert à cause de toi ces derniers temps. De toute façon tu sais faire que ça, te torturer. Continues sans moi. J'en ai assez de tout ça. » Il releva des yeux pleins de tristesse et de haine vers elle, qui se tenait droite devant lui. Indifférente. Comme toujours dans les confrontations. Elle lui lança un dernier regard, remonta son sac à main sur son épaule et, après l'avoir contourné, héla un taxi pour rentrer chez elle.
C'est après avoir refermé la porte de son appartement, et ce fût à ce moment là qu'elle réalisa ce qui s'était passé et qu'elle éclata en sanglots violents. Il ne lui restait plus qu'à pleurer un bon coup, qu'à se redresser, et qu'à reconstruire tout ça. Comme si c'était si simple... L'autodestruction, c'est tellement plus simple, finalement. Et ça soulage tellement mieux...
derrière l'écran
veronica • 19 y.o. • Switzerland • Je suis une revenante de GT (je tiens d'ailleurs à m'excuser, 'ai eu une panne internet jusqu'à maintenant.) • Il a l'air cooooouuuuul • J'espère que vous êtes pas fâchés de me revoir !
Code:
[b]emma stone[/b] ▴ charlie dylan bowers (tout en minuscules)
FICHE PAR ROMANE MODIFIÉE PAR MACKLEMORE
Dernière édition par Charlie D. Bowers le Jeu 11 Juil - 19:39, édité 11 fois
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Sujet: Re: Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs. Mer 3 Juil - 20:42
Bienvenue parmi nous !!! bon choix de scéna et Emma est juste Revenante de GT ? Tu étais qui ? :) (Moi, Rose Scott :) ) En tout cas, bonne chance pour ta fiche :)
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Sujet: Re: Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs. Mer 3 Juil - 20:47
Bienvenue belle rousse ♥
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Sujet: Re: Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs. Mer 3 Juil - 20:49
revenante suisse ? *cherche dans ma mémoire * Heureuse que tu sois chez nous en tout cas bon choix de scéna, && pis, EMMA bonne chance pour ta fiche sweeet !
Sujet: Re: Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs. Mer 3 Juil - 21:09
Merci à vous 3 !
J'étais Aiden B. Chamberlain, sur GT.
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Sujet: Re: Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs. Mer 3 Juil - 21:33
OHHHHHHHHHHHH ! (okay, j'avais jamais capté que tu étais suisse, my bad, ahah !) doublement contente de te retrouver alors, j'avais bien aimé rpotter avec toi
Nikkie Lewis
Moi j’ai même vendu mon âme au diable, pour ton sourire.