Vanilla-Rose Peach Apple Sanders-Palmer ♣ le "h" d'Hawaï sert s'pèce d'ahuri !

Vanilla-Rose Peach Apple Sanders-Palmer

ft. nina dobrev

identité

nom • palmer. prénom • vanilla-rose. âge • 24 ans. ville de naissance • 21 juin. statut social • célibataire, mais veuve dans son coeur. orientation sexuelle • hétéro. métier/étude • serveuse et étudiante en littérature moderne option lettres classiques classe sociale • modeste. ta petite particularité • la bonté. groupe • tulane's campus. caractère • drôle • gourmande • douce • réfléchie • maladroite • compréhensive • fière

mon histoire

Vanilla-Rose Peach Apple Sanders-Palmer. Drôle de nom hein ? Ma mère Sita, une hawaïenne et mon père Jack, un Américain, ont toujours voulu une fille avec ce prénom-là. Et pourtant, leur histoire d’amour est toute aussi folle que mon prénom. Elle était une hors la loi. Une voleuse, une hackeuse, une dealeuse, une prostituée. Ses parents l’ont abandonné à son triste sort et elle a tout fait pour s’en sortir seule. Elle avait 21 ans et galérait dans son coin. Lui, c’était un flic. Il est tombé sur elle, elle était en train d’éclater la tête à un mec au sol qui s’en était pris à une pauvre jeune lycéenne. Elle était la délinquante qu’on aimait. Une femme forte, elle avait ses propres lois. Et puis, il l’a vu et a fondu pour elle. Un regard et l’amour brille, beau non ? C’est grâce à lui que ma mère a changé, grâce à lui que cette femme indépendante, au passé violent a pu voir un peu de bonheur dans sa vie sombre. C’est là que je suis née, dans une atmosphère paisible, d’amour et de bonheur. J’ai vu le jour à Honolulu, sur l’île d’Hawaï. Ma mère était folle de moi, dans la chambre où nous étions, elle m’a appelé Vanilla, car le parfum de la vanille flotté dans l’air. Mon père a cru que c’était de la rose, il a toujours eu un odorat un peu pourri en matière de parfum ! Alors, ma mère eu un éclat de génie : Vanilla-Rose. Et puis dans leur euphorie du moment, deux autres prénoms sont arrivés dont Peach : leur fruit préféré et Apple, celui de ma grand-mère paternelle, décédée juste avant ma naissance. Tout aurait pu aller très bien si papa ne s’est pas fait tué dans un accident de voiture. J’avais à peine un an, il aurait dû ramener mon cadeau, hélas, ça l’a tué. Maman est restée forte pour moi, elle a failli rechuter, mais elle est restée courageuse pour moi. J’ai grandit avec tout l’amour de ma mère, je l’aimais énormément, elle a toujours été là pour moi. Elle me punissait rarement, j’étais son trésor qui était compréhensible malgré mon jeune âge, une petite fille douce et adorable. J’étais même très avancée par rapport aux enfants de ma classe alors, mes professeurs m’ont fait sauter une classe. Ma mère s’imaginait beaucoup de belles choses pour mon avenir, mais surtout orienté dans le monde littéraire, car j’étais une croqueuse de livre et une très grande rêveuse. Mais un jour, tout bascula. Maman m’a pris la main, nous avons traversé le passage piéton, notre feu était vert. Hors, une voiture, poursuivit par la police, fonça sur nous. Maman a eu juste le temps de me sauver la vie … que la voiture lui a foncé dedans et le quasi tué sur le coup. Ma mère m’a regardé faiblement, m’a souris … quant à moi, j’ai foncé vers son corps meurtri en larmes, espérant que ce ne soit qu’un cauchemar. Mais du haut de mes dix ans, je savais … que le « je t’aime pour toujours » de ma mère … sera à jamais, le dernier. Dans son testament, ma mère m’a remise à mon grand-père paternel. C’était un bon petit vieux, très gentil. Le jour de l’acquisition de l’héritage, je savais que l’argent reçu de mes parents, je les recevrais à ma majorité. Quant à mon grand-père, il sera là pour m’éduquer. C’est ainsi que pendant onze ans, il n’a pas prit le rôle de père, mais est resté mon grand-père. Mon journal intime vivant – ou presque car certaines choses, je préfère les garder pour moi – mon instructeur dans la vie que j’allais vivre sans ma mère. Il s’appelait Maes. Il me laissait vivre ma vie, je faisais vraiment tout ce que je voulais, mais je m’imposais des limites. J’ai grandit assez rapidement et je voyais les choses comme une adulte. Maes en était désolé, il aurait tant aimé que je reste une enfant … mais les évènements ont voulu le contraire. Arrivée au lycée, je suis entrée dans la troupe de théâtre, j’ai pris des cours de piano, me suis mise aussi à la guitare et eu une envie folle de jouer au violon. Rapidement, mon professeur de piano, remarqua que j’avais l’oreille absolue, que très rapidement, j’arrivais à reconstituer des sons sans avoir besoin de lire les partions et que très rapidement, j’ai appris à jouer de la guitare et du violon. J’étais bien dans mon petit coin personnellement, à jouer de la musique, disons que ça me détendait, j’étais bien dans mon petit monde. Et puis, contrairement à ce qu’on peut penser de moi, j’étais … l’archétype de l’intello qui s’en fiche royalement de la mode. L’intello avec des grosses lunettes, un rail de chemin de fer dans la bouche, des fringues trop grands, surtout des salopettes que je n’attachais jamais. J’avais mon propre style et ça m’amusait. Quand j’allais faire du surf avec mes amis, j’avais une autre pair de lunette, ainsi qu’un maillot une pièce. Bon, je faisais quand même la guerre des poils hein ! Mais je n’étais ce genre de nana qui drague, qui couine, glousse etc. Non, j’étais une nana rêveuse et maladroite, qui se prenait et se prend encore des poteaux dans la tronche. Même des mecs ! Oui, j’ai foncé droit sur mon premier (abruti) petit ami. Il était grand beau fort … con. Il avait fait le pari de me sauter. Pour des dollars. Sauf qu’il a tenté de me violer après m’avoir mis dans sa poche. J’ai réussi à m’enfuir de chez lui, je ne sais pas comment j’ai fait, mais je me suis enfuie, j’ai couru en larmes, je venais de me faire avoir. Et alors que je reprenais mon souffle … j’étais sur le sol. Les lunettes brisées par terre. Une voiture qui crisse. Une portière qui se referme et un homme affolé, priant pour pas que je sois morte. Finalement, il s’affola tellement qu’il m’a laissé là, sur le bitume. Des témoins ont pris soin de moi et très rapidement, je me suis retrouvée dans une civière direction l’hôpital. J’aurais dû y rester. Mon mytho sauveur était ivre et ne m’avait pas vu, cet abruti cherchait un CD tombé dans sa voiture. Et PAF il m’a percuté et moi, bah j’ai pas fait gaffe. J’avais 16 ans. Pendant deux longues semaines interminables, je me suis réveillée avec un sacré mal de crâne et une amnésie totale. J’ai dû passer aux mains de psychologues, de prof de sport, d’éducateur etc. Mon grand-père s’était fait de tels soucis, qu’il s’est fait un malaise cardiaque et quand je ne savais plus qui il était, je peux vous dire que le voir fondre en larme devant moi l’avait tout bonnement brisé le cœur pour lui. Cependant, les bonnes arrivèrent petit à petit. Ma mémoire revenait à son rythme, je l’aidais à revenir en jouant du piano, en faisant mes exercices d’éducations, car même après deux semaines de convalescence et de coma, le corps et le cerveau sont un peu engourdis. Je suis rapidement revenue en cours et à la surprise de tous, même si j’avais loupé trois bons mois de cours, j’ai tenté et réussi mes examens de fin d’années. J’étais venue avec une canne pour pouvoir m’aider, me fichant pas mal des moqueries ou des regards de travers. Quand mon « ex » a voulu me voir, il s’est pris un joli coup de canne dans les parties intimes. Depuis, je suis partie à la fac à Honolulu. Tout était si bien, j’y ai rencontré un homme du nom d’Andrew, il était réellement adorable et je l’aimais beaucoup. Il a été là quand mon grand-père est mort de vieillesse, mais il m’a clairement dit qu’il partait le cœur heureux de me voir si heureuse, qu’il embrasserait mes parents pour moi, et il s’est éteint. Andrew et moi avons passé une année merveilleuse dans l’université d’Honolulu, j’avais 21 ans à cette époque. L’année suivante, Andrew et moi avons décidés de partir d’Hawaï, on voulait du changement, voir le monde, et c’est ce qu’on a fait. Pendant une année, nous avons passés du temps en Europe, avec des échanges via les universités. Puis, après avoir séjourné en Ecosse, en France et en Italie, nous avons voyagé en Allemagne, les pays nordiques, la Pologne et ses environs, pour ensuite partir étudier en Australie avant de finir notre voyage en Chine où nous avons aussi visité le Japon. Une année a été très chargée, pour se changer en deux années chargées en visites dans différents pays que nous adulons. Tout était parfait, même l’inscription à l’université de la Nouvelle Orléans. Main dans la main, nous sommes partis ensemble et pendant plusieurs mois, nous avons vécus dans le même appartement. Notre petit nid douillet. Nous nous sommes même fiancés ! Nous avons prévus la date du mariage, ainsi que tout le reste, une petite cérémonie à la Nouvelle-Orléans, invitant des amis, de la famille, un petit monde. Bref, nous aurions pu vivre heureux juste après nos études. Ça aurait pu être magnifique … Si Andrew n’était pas tombé gravement malade. D’abord, personne ne savait ce qu’il avait. Je suis restée avec lui jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’on nous dise qu’il allait mourir d’un cancer général. Que l’on ne pouvait plus rien faire pour lui. Alors chaque jour, je venais le voir, pendant des semaines, je le soutenais. Ce n’était pas possible pour moi qu’il meure, nous devons accomplir énormément de choses. Hélas, ses yeux se font fermés à jamais, sa main dans ma main, s’est décontractée et personne n’a pu le réanimer. Mon cœur s’est déchiré en 1000 morceaux. J’ai cru que j’allais mourir sur place. L’enterrement fut très douloureux et son corps a été rapatrié à Honolulu. Je suis restée quelques temps avec sa famille, avant de repartir à la Nouvelle-Orléans, là, j’ai vendu ses affaires, mis en cartons nos photos, rendu l’appartement et me suis prise une petite chambre à l’université. J’ai pu passer mon année à un cheveu de l’échec … mais franchement, je n’en avais juste rien à faire. Aujourd’hui, Andrew me manque toujours et je ne sais vraiment pas comment faire pour me relever … je ne sais pas si l’amour viendra un jour toquer à ma port. j'ai cette impression que mon coeur est mort avec Andrew et que plus jamais, je n'aimerais comme j'ai aimé

derrière l'écran

Justine • Libra • 23 ans • Lorraine/France • Ancienne Vanille de GT Wink