Sujet: blue-ann ღ breath of life Mar 25 Juin - 11:38
Rae Blue-Ann Warren
ft. Charlotte Free
identité
Nom • warren. prénom • rae blue-ann âge • 23 ans. ville de naissance • minneapolis. statut social • célibataire. orientation sexuelle • hétérosexuelle. métier • tiens une boutique d'antiquités dans le vieux carré français. classe sociale • pas très aiser. ta petite particularité • ne sort jamais sans pinceaux et pastels. groupe • à voir. caractère • fo-folle, extravaguante, susceptible, débrouillarde, très maladroite, sarcastic, un brin manipulatrice
mon histoire
Je suis nait le vingt-quatre août dans une famille très aimente. Dès ma naissance, j’était le petit bijou. La princesse dont il avait toujours rêver. Ils mon même dit, mes parents, que mon frère Jayden étais ravi de ma naissance même s’il n’avais que deux ans à cette époque. Jayden est, je pense, la personne qui me tiens le plus à cœur. Dès l’école primaire, il étais toujours protecteur. Toujours près à me défendre. C’est une caractéristique qui ne la pas quitter ; encore maintenant il ressens le besoin d’interféré dans mes relations avec les autres. Filles ou garçons, il ne fait pas attention et ait près à y mettre un therme. Assez embêtant lorsqu’il s’agit du dernier crush en cours. Grâce à lui, j’ai pu avoir une enfance normale. Grâce à lui et mes parents, aussi. Dés que j’avait le moindre soucis, ils était là pour m’aidé. Il me suffisais d’ouvrir la bouche pour que ce que je veux apparaisse comme par magie. J’était ce que beaucoup appelle une gamine pourrie gâté – ce qui étais peut être vraie – mais je n’est jamais perdu la modestie qui est mienne, propre à l’enfant que j’était. Si je désirait avoir quelque chose pour aidé ces pauvres enfants en Afrique, il me suffisais d’ouvrir la bouche ( encore ) pour que Blythe ou Seamus ne décident de faire un don pour l’association de mon choix. Le caritatif et la peinture : les deux choses qui ont gouverner ma vie. Plus la peinture, forcément. Ca a toujours eu un effet relaxant. Un pinceau entre les doigts, j’existe vraiment. Retourne à mes vrais origines. Et puis le pire est arriver. Ma mère s’est faite écraser par une voiture, à l’âge de mes 10 ans alors qu’elle étais venu me cherché à l’école. Je me souvient avoir pleuré pendant des heures, inconsolable même si Jayden étais là pour tenter de me reconforté. Je crois que, depuis, je n’ai jamais été la même. Pareil pour Seamus, mon père. Perdre sa femme : quel drame ! Ca l’a changer pour toujours, le rendant taciturne alors qu’il étais l’homme le plus amusant du monde ! Un vrai clown … enfin, ça, c’était avant. Mais j’ai su transformé ma peine et, au lieu de devenir une de ses bitch de cité, j’ai pu prendre le bon qu’avait apporter la mort de ma mère … Certes, ça peut être étrange mais ça ne l’ait pas du tout ! C’est juste qu’il faut savoir positivé, et ce n’est pas forcément facile. Disont que j’ai tenter de maintenir le cap pour mon père, cet être si aiment, en continuant à avoir de bonnes notes en cours. D’excellentes notes, en réalité. J’était sa fierté, avec Jayden. J’était sa fierté et, au fil de mes années et d’écharnement, j’ai réussi à intégré l’université de Tulane. Malheureusement, alors que ma vie senblait enfin prendre un sens … mon père s’est aussi fait écrasé par une voiture. Triste ironie du sort, si triste. Résultat, j’ai du changé mes plans et c’est l’oncle Caleb qui nous a recueilli, moi et mon frère. Caleb est une personne tyrannique, propriétaire d’une boutique d’antiquités dans le vieu carré français. Grâce à son engagement dans l’armée, Jayden a réussi à lui échappé. Mais ce n’est pas mon cas. Il me prends pour Cosette, m’oblige à travaillé avec lui dans sa boutique pas nette. Mais je le jure. Je jure sur la tête de mes parents décéder : dès que j’ammasse assez d’argent, je prends mes cliques et mes claques loin de lui. Je mets les voiles loin. Loin de la nouvelle-orléans. Rien n’est pire qu’une personne qui sait ce qu’elle veux.
derrière l'écran
Julie • Jouz • 21 ans • De quelques par • Sur PRD • magnifique headeur avec des gens qui on l’air sympa • j’espére trouvé vite des lien !!!
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[b]charlotte free[/b] ▴r. blue-ann warren
FICHE PAR ROMANE MODIFIÉE PAR MACKLEMORE
Spoiler:
Rae Blue-Ann Warren
ft. Charlotte Free
identité
Nom • warren. prénom • rae blue-ann âge • 23 ans. ville de naissance • minneapolis. statut social • célibataire. orientation sexuelle • hétérosexuelle. métier • elle travaille dans bric à barques, une boutique d'antiquités anciennement tenue par son oncle, dans le vieux carré français. classe sociale • relativement pauvre. ta petite particularité • la demoiselle est d'une maladresse remarquable - pourtant, ça ne l'empêche pas d'exceller en peinture ( et notamment dans la reproduction de faux ). aimant colorer le monde à sa façon, elle a toujours sur elle quelques pinceaux. groupe • tremé, maybe ? caractère • excentrique, susceptible, très maladroite, joueuse, intrépide, lâche, survolée, exaspérante, (trop) bavarde, curieuse, grande gueule, sarcastique
mon histoire
Malchance et maladresse – foutue maladresse qui me colle à la peau. Je suis un aimant à conneries, les attire plus de raison alors que, à mes côtés, certains mènent encore une paisible existence. J’ai tenté de leur échapper, de les fuir, mais j’ai fini par m’en rendre compte : après, ça arrive encore plus vite. J’aime penser que le destin s'acharne sur moi, que je dois être la cible d’un être céleste supérieur ( conneries, encore ). J'ai tenté de dresser une liste de mon existence, avec un point pour chaque tournant. Tournant bancal, prenant appui sur du vide. Vide, inexistence, tout ça. Ce rien, ce tout. Ce tout qui me tue et qui m'enterre. C’est là que j’ai décidé de vivre, de me dire hey, mate, take it easy à défaut de ce YOLO qui me crève les yeux lorsqu’il est ancré sur la pierre d’un immeuble par la stupidité d’un de ces vandales.
Je descends les escaliers, manquant de rater quelques marches - la faute aux chaussettes. Ce matin, je n’ai pas entendu la porte claquer ; je sais que Seamus doit encore vagabonder dans l’appartement dans l’espoir de trouver un remède. De trouver quelque chose à réparer. Quelque chose pour s’occuper. Seamus, c’est mon père. Réglée comme une horloge suisse, je me dirige vers la cuisine avant de m’emparer du paquet d’Apple Jacks en haut du frigidaire. Je le secoue, me rendant compte qu’il l’avait vidé. Ce il, c’est mon crétin de frère. Jayden. Je souffle, repose le paquet à sa place avant de m’emparer de la boîte voisine. Reese’s Puff – soit. Arquant un sourcil, je regarde les dernières boules tomber dans mon bol. Là encore, Jayden avait apposé sa marque. Mais, pour l’heure, le beurre de cacahouète : la voie de rédemption de l’américain moyen. Ma rédemption aussi. Ou, au contraire, c’est la perte finale, le début des kilos en trop, l’explosion du taux de glucide absorbés qui poussent la ménagère a tenter le régime Dukan ( crétin ! ) avant de s’orienter vers la luposuccion, l’alourdissement du corps mais surtout de l’esprit à coup de show télévisés digne des plus grands brainwashing. J’hausse les épaules, rigole toute seule de mes réflexions avant de me rendre dans le salon. Je me laisse tomber dans le sofa, souffle sur une mèche rosse qui me barre le front, presse mollement la télécommande. La télévision crache le dernier son du moment, m’affiche le clip correspondant. Pieds sur la table basse, je commence à suivre le rythme tout en avalant le contenu de mon petit-déjeuner. - C’est à cette heure-là qu’on se lève ?, lâche une voix dans l’embrassure de la porte. Je ne l’ai pas entendu arriver, lui et sa canne métallique – la prochaine fois, je penserai à baisser le son. Pour sûr, c’est ça qui l’a amené ici. Je finis par me redresser, repose les pieds sur le sol ; j’ai juste le temps de voir un morceau de scotch accroché à ma chaussette. - Il n’est que … Je m’empare de la télécommande, presse le bouton info. Du doigt, je lui indique l’heure. … 14 heures. J’avais fait bien pire, même pour un jour de semaine. Rapidement, je passe une main dans mes cheveux, les ébouriffant. Il me suffit de voir la mine qu’affiche Seamus pour deviner qu’il veut me dire quelque chose. Hu ? Ou comment, en toute discrétion, l’inviter à poursuivre. - L’Oncle Caleb m’a appelé. Je ne peux pas me déplacer alors, c’est décidé, c’est toi qui y va. Le bol finit sa course sur la table basse ; tant pis si l’ensemble devient dégueulasse. La vérité, c’est que je ne comprends pas là où il veut en venir. Ton frère a un travail, lui. Ta mère n’est pas là. Moi, j’ai ça. Le voilà à tapoter sa jambe blessée ; je grimace. Et lui, il est reparti pour quelques semaines à l’hôpital. Alors, c’est toi qui va tenir la boutique à sa place. Je manque de m’étouffer, tente de trouver quelque chose pour ne pas y aller : une excuse. N’importe quoi. - A la Nouvelle-Orléans ? - Oui. - Mais c’est à plus de 1200 miles d’ici ! - T’as jusqu’à dimanche pour faire le trajet. - Souris un peu. Ce n’est pas toi qui voulait travailler dans l’Art ? Si, oui, certainement. Je le voulais, le veux encore : mais jamais je ne pensais aller travailler dans une boutique d’antiquité. L’histoire et moi, l’histoire de l’Art et moi : ça n’a jamais été mon fort. Derrière moi, la porte d’entrée vient de claquer ; Jayden vient tout juste de rentrer. Le voilà qu’il avance dans le salon, s’affale à mes côtés un large sourire aux lèvres. - Ca va te faire du bien. Tu vas enfin avoir des vacances. Je sens l’ironie – les vacances, c’est aussi pour lui. - Pouah. J’en avais marre de voir ta gueule tous les matins. Je lâche un rire puissant dans les airs, il m’abat un coussin dans la tête. Crétin. - En attendant, file donc t’habiller ! Seamus attrape un leggin coloré sur le séchoir avant de me le lancer dessus. Soit. Demain allait être ma dernière journée à Minneapolis.
quelques années auparavant; - Tiens, Blue-Ann ! Celle-ci est pour toi : pourquoi les pigeons roux ne savent-ils pas nager? La voix de Seamus, enjouée, me parvient aux oreilles. Je le dévisage un court instant, fourchette à mi-chemin vers ma bouche. J’hausse les épaules, sans conviction, alors qu’à mes côtés Jayden pouffe déjà seul. Regard interrogatif de ma part, comme un help me, bro’ – silence radio de sa part. Du haut de mes huit ans, il me laisse l’honneur de m’en sortir par moi-même. Mais rien de vient, rien. J’abats alors mon joker, ose un regard vers Blythe. Blythe, c’est ma mère. Une femme discrète. Plus que discrète dont l’essence de ses journées consiste à tricoter, avachie dans le sofa. Il faut dire qu’elle n’aime pas sortir, n’aime pas parler, évite la présence des autres. Les raisons m’échappent encore – mais il ne me semble pas les lui avoir demandées. Je l’avais crainte, elle et ses réactions. Là où certains pleurent, elle essuie une larme. Là où d’autres éclatent de rire, elle se contente d’hausser les épaules ; toujours sans aucun sourire. On m’a dit que ça s’appelle la dépression, son histoire. Et que c’est une triste maladie qui vous ronge de l’intérieur jusqu’à laisser sur terre une carapace vide. - Parce qu’ils roucoulent ? Je lâche la réponse dans les airs, lâche ma fourchette sur la table. Furtivement, mon frère se redresse maugréant quelques jurons au passage et récoltant les fameux « gros yeux » de ma mère qui, parmi tous mes souvenirs, sont la seule preuve de sa possible autorité. Autorité souvent bafouée, déguisée par le sourire qui s’abat, dans ces moments-là, sur le visage de Seamus. J’ai toujours aimé son sourire. Je l’ai toujours aimé, lui, sans pour autant prendre en compte de complexe d’Œdipe. Ce complexe : une tendre blague. Parce que si Jayden est aussi amoureux de quelqu’un, c’est bien de notre père. - J’vais m’changer, tente mon frère après avoir été le témoin d’une physique catastrophique – la fourchette, en tombant, a projeté des aliments sur son dernier hoodie. - Tu reviens à table jeune homme ! A peine a-t-il eu le temps de décoller son royal fessier de la chaise en contreplaqué qu’il s’y laisse immédiatement retomber. Si Seamus est souvent joueur et sympathique, ses ordres ne sont pas à discuter. Rapide silence dans la pièce, avant que les fourchettes ne se remettent à bouger. Toutes. Sauf celle de Blythe. Car Blythe ne mange pas, se contente d’une pomme au déjeuner et d’un café en milieu d’après-midi. Pauvre personne fragile qui, souvent, me fait peur. J’ai souvent eu peur qu’elle meure parce qu’elle est si fragile. Peur qu’elle tombe, aussi, parce qu’elle est si légère. Peur qu’elle ne se réveille pas, au petit matin, endormie pour toujours entre les draps nettoyés par Seamus. Ma mère, ça a toujours été un fantôme. Une lueur, dans l’obscurité. Une lueur, sans espoir. J’évite tout contact avec elle, ne voulant pas être miné. Et c’est pour cela, je crois, que Seamus est comme il est. Il vit pour elle. Respire pour deux. Donne de l’amour à sa place. Blythe. Pauvre Blythe. J’ai encore ce besoin de la nommer – j’ai souvent eu peur qu’il ne s’agisse que de mon imagination. A la vérité, Blythe, c’est en partie la raison pour laquelle je suis ainsi. La raison pour laquelle je suis pleine de vie. Et outre le fait que je me plais à peindre, parfois, je me demande si j’aime réellement la peinture parce c’est en moi. Ou parce que, un jour, ces quelques mots ont dépassé l’entrouverture de ses lèvres. - Tu sais, Blue-Ann, tu as l’air doué pour la peinture. J’aime la peinture.
vers un présent plus proche; La cloche de l’entrée résonne dans la pièce. Je me redresse rapidement, feins être occupée par le dépoussiérage d’une de ces œuvres d’art. Des bruits de pas se répercutent contre les murs ; j’imagine qu’on vient vers moi. Pourtant, je ne relève pas la tête. Ne fais pas attention – ou, plutôt, fais tout pour avoir l’air désintéressé. Entre mes doigts réside une montre gousset acheté la veille à un vieil homme qui disait vouloir s’en débarraser. - Excusez-moi … - Argent. Ressort spiral. Certainement du 19ème siècle. Vous pensez qu’il faut croquer pour vérifier l’authenticité ? - Pardon ? - C’est comme les athlètes qui croquent les médailles, en or souvent. Est-ce pour afficher une dentition parfaite ou pour ravir leur teint ? Je suis au fait que mon discours n’a pas de sens – je crois que je n’ai pas la fibre commerciale, comme on dit. L’oncle Caleb m’a demandé de tenir sa boutique, pas d’augmenter son chiffre d’affaire. Chiffre qui, depuis ma venue, doit certainement avoir baissé. Qu’importe. La question est posée, l’homme au costard me regarde étrangement. J’hausse les épaules, enfonce la montre dans le fond de ma poche. Je sens qu’il devient mal à l’aise, regarde derrière lui comme pour trouver le trajet le plus aisé vers la sortie. Compte tenu de sa position, la voie de la rédemption : c’est par l’arrière-boutique. - Vous … vous savez où est le propriétaire ? Je me balance d’un pied sur l’autre, mains dans les poches. Pour toute réponse, j’hoche la tête. Lui, il fronce les sourcils. Puis, c’est le téléphone qui se met en branle. J’affiche une grimace, me déplace jusqu’au comptoir. Le combiné entre l’épaule et l’oreille, je suis prête à écouter. Et lui, je l’ai toujours à l’œil. - Hu ? A l’autre bout du fil, ça grésille. Je tapote sur le bois de la table : un meuble du XVIème siècle. A moins que ce ne soit un bureau Louis XVI, je n’ai pas réellement compris la différence. - Blue-Ann ? Un type va certainement passer dans les jours à venir. Pas du genre commode. Une histoire de tableau et … La voix de Caleb passe à travers le combiné. Je relève la tête vers l’intrus du jour, l’aperçois devant un chef d’œuvre de je-ne-sais-quel-artiste. Si le nom m’échappe, ça ne m’a pas empêché de reproduire le tableau lors de mon temps libre. On s’amuse avec ce que l’on peut. Et j’aime la peinture. Ce qu’il ne sait pas, c’est que sous ces yeux : c’est une de mes représentations. La meilleure. - Oé ! C’quoi votre nom ? Mon chewing-gum pops, éclat tintement qui lui fait relever la tête. - Kenneth. - J’ai un Kenneth avec moi, là. - … - Quoi ? C’est pas lui ? - Il va essayer de t’embobiner. Ne baisse pas le prix en dessous de $1500. Un sourire s’abat sur mes lèvres alors que je repose le téléphone. - C’est avec une gamine comme vous que je dois traiter ? Je penche la tête, acquiesce, me dis qu’il comprend vite. Pourtant, comme beaucoup d’autres, il vient de tomber dans le panneau – douce fausse innocence que voilà. Sautillante, j’arrive à ces côtés, détaille l’œuvre ( mon œuvre ) qu’il observe. Il fait son connaisseur, je fais la fausse ingénue. Lui dit que je n’y connais rien en peinture ; ce qui n’est pas faux, je ne connais pas l’artiste. Il s’en amuse, pense m’avoir – pourtant, je suis celle qui va avoir le dernier mot. Competitive. Toujours. Toujours vouloir avoir raison – ça en a agacé plus d’un. Lui aussi, ça l’énerve. Son visage le trahit et, sous mes yeux, je vois ses muscles se contracter ; ceux du visage. Il a le rictus de celui qui est à deux doigts d’exploser. A peu de choses près, je l’imagine carnassier à montrer les dents avant d’arracher des canines ce qu’il pense qui lui appartient de droit. La cloche de l’entrée retentit de nouveau. Il est à deux doigts de s’évanouir dans la rue. J’en souffle, le pointe du doigt après lui avoir demandé de s’arrêter. A présent, c’est le tableau que je pointe. - Vous savez, au moins, que c’est un faux ? Cette fois, je le dis. La prochaine fois, je me tais. $1500 pour une copie, je lui en fais quand je veux.
plus tard; - Parait que tu veux tenter l’université. C’est quoi tes chances, prendre des cours pour te mettre à niveau et décrocher une bourse ? Je secoue les épaules, remets une antiquité poussiéreuse en place. L’Oncle Caleb ne sortira pas de l’hôpital, l’information est sortie la semaine dernière. Alors, jusqu’à preuve du contraire, je mène encore la barque, son « bric à barques » comme il s’appelle, à défaut de bric à brac. C’est simplement le bordel, simplement poussiéreux. Et si certaines pièces valent des milliers, leur vente ne m’assure pas d’avoir un appartement potable en ville – au contraire. Je repose la poterie, relève les yeux vers Jayden qui est de passage en ville. - Je pensais plutôt dévaliser une banque. Ou me marier à un riche. Lequel tu préconises ? La question est posée, si loin d’être sérieuse. - T’es con … Je pouffe, avance dans le bordel ambiant. Il faut dire que, la connerie, ce n’est pas nouveau. A la vérité, j’ai plusieurs idées pour retourner ou plutôt débuter l’université. Tulane me fait de l’œil – mais la voilà bien sectaire, bien trop privée pour quelqu’un comme moi. Je me retourne pour lui faire face et lâcher une vérité bien sentie. Du pied, je donne un coup dans le meuble Jules/Louis/César au numéro non-mémorisable. La poterie tantôt déposée vacille quelques instants avant de s’éclater contre le sol. La troisième depuis le début de la matinée. - … et toujours maladroite. - T’es toujours aussi chiant, toi ! Je m’accroupis, ramasse rapidement les plus gros morceaux. - Porcelaine chinoise, XIVème siècle ? - Ere industrielle, gamins exploités tu veux dire ! Il fronce les sourcils, tente de comprendre ce que je veux dire par là. D’un signe de tête, je lui désigne l’arrière boutique. Maladroite, peut-être. Mais pas stupide au point de laisser traîner des œuvres d’art dans le sillon de mon incapacité. Je prends les devants, il se marre. Du coin de l’œil, je le vois disparaître derrière le rideau cramoisi avant de revenir, livre des comptes en main. - C’est bien le faux numéro 224 qui est au sol ? Je hoche la tête, donne mon accord. Sur son visage, c’est un large sourire qui vient me défier. Et celui que t’as vendu pour deux sous, c’était bien le faux numéro 309, aussi ? Je roule des yeux, finis de nettoyer mes conneries. - Où tu veux en venir ? - Que la prochaine fois que tu veux faire la maline, tu fais attention aux numéros. C’est celui que tu viens de laisser tomber qui ne fallait rien. A ce rythme-là, tu vas mettre la clé sous la porte avant que l’Oncle Caleb ne claque … Je détourne la tête, me rendant compte que Jayden n’a jamais été très … diplomate. - A ce propos … Je serre les dents, le regarde une dernière fois. Je ne sais pas pourquoi mais, c’est ainsi : je le sens soudainement trop sérieux pour que ce soit anodin. Du regard, je l’invité à poursuivre. Tu connais la relation entre maman et Caleb … Je me retourne, n’ai plus envie de l’écouter. Je le sais et le redoute. Dès que Caleb passera l’arme à gauche, je sais que Blythe ne tardera pas. Elle est comme ça. Présente et loin à la fois. Mais Caleb, c’est son frère. Et c’est plus fort qu’elle. - En fait, je pensais me convertir dans la fabrication de contrefaçons, pour financer mes études. Ca me permet de peindre et ça rapporte. T’en dis quoi ? Ou comment changer de sujet. Ou comment envisager l’idée, aussi. Parce que le faux, après tout, c’est juste une histoire de tromper les gens. Et ça, entre deux mensonges saupoudrés d’un large sourire : c’est quelque chose d’assez aisé. Rire pour apaiser, rire pour endormir. Feinter la joie et la bonne humeur. Autant de choses qui font ce que je suis et ce que je ne suis pas.
derrière l'écran
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Elsa • Zaw • 23 ans • France ... Irlande • J'ai les oreilles qui traînent • blop • j'ai des blagues de merde et j'assume...
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[b]charlotte free[/b] ▴r. blue-ann warren
FICHE PAR ROMANE MODIFIÉE PAR MACKLEMORE
Dernière édition par R. Blue-Ann Warren le Mar 9 Juil - 13:43, édité 7 fois
Sujet: Re: blue-ann ღ breath of life Mar 9 Juil - 11:58
Bon, j'ai bien aimé ta fiche, cependant tu as oublié de préciser dans quel groupe tu voulais être ! Ensuite, concernant les fautes d'orthographe, il y en a vraiment beaucoup. J'en fais quelques unes moi aussi mais dans ton histoire elles sont nombreuses. Tu pourrais revoir ça ? Utilise "bonpatron.fr", c'est pas mal
Sujet: Re: blue-ann ღ breath of life Mar 9 Juil - 12:08
BOUAHAHAHAH - bim, tombée dans le panneau ( là, d'un coup, je me sens puissante. ahem ). Je crois que el diablo a frappé en fait ...Tu trouveras la véritable fiche en spoiler en dessous de l'autre - désolée que ce soit toi qui te soit collée la lecture. do it again !